Millî Görus Verviers s’est retrouvé, un peu à la surprise générale, à la seconde place, aux points perdus, à la mi-décembre 2013, à la veille d’affronter le leader d’Europa 2000 Andrimont. Depuis, les Verviétois sont rentrés dans le rang. En ce mois de février, ils n’ont récolté qu’un point sur six face au Boca Junior Libramont (3-3) et se retrouvent du coup huitièmes avec, il est vrai, une rencontre de moins dans une série pour le moins serrée. « On ne peut pas dire que nous jouons moins bien; les absences nous coûtent souvent chères », déclare le C.Q. du club, Selcuk Say. « Dernièrement, à Escale Oreye, il nous manquait pas moins de trois joueurs. Muhamed Ceylan s’est blessé face au Bosphore Verviers, alors que Tarkan Ceylan était retenu par son travail. Nous avons également dû nous aligner sans notre gardien, Vahid Özisik, lui aussi retenu par son activité professionnelle. Si bien que plusieurs joueurs qui possèdent un temps de jeu moindre se sont retrouvés ensemble sur le terrain. Le manque d’automatismes nous a été fatal (8-5), tout comme le manque de finition. »
Pourtant, «Millî Görus» possède dans ses rangs des éléments comme Yassin Zararziz, Hicham Kerchouch ou Muhamed Ceylan qui aliment régulièrement le marquoir. « Effectivement, mais le souci c’est qu’ils ne sont pas toujours présents au même moment. Yassin a déjà inscrit une vingtaine de buts cette saison. Mais pour cinq buts marqués par exemple, il va manquer une quinzaine d’occasions.
Notre principal problème, c’est le mental. Il suffit que l’on se crée une grosse possibilité que l’on manque et que l’on encaisse sur le contre pour que le moral global de l’équipe s’effrite. Et comme physiquement nous sommes déjà un peu limites du fait qu’aucun de nos joueurs ne bénéficie en semaine d’entraînement de football, cela nous pénalise encore plus. Pourtant, nous n’avons jamais été jusqu’à présent écrasés par le moindre adversaire. »
Et notre interlocuteur espère que cela sera encore le cas pour la visite du Palermo Hannut ce vendredi 28 février. « Nous avons quatre unités de retard et un match de moins par rapport à nos prochains invités, classés troisièmes. Cela veut dire que si nous l’emportions, nous reviendrons à égalité aux points perdus. Un scénario plausible vu que nous avions triomphé à l’aller. Cemil Tinik n’en sera pas, parti en Turquie. Quant aux absents de vendredi dernier, on espère qu’ils seront de retour. »
Nicolas TOUSSAINT