Après un mois et dix jours sans match officiel, le Cosmos Stavelot a repris vendredi dernier par un revers contre Cofely CHU Liège (5-9), en Nationale 3D à l’ABFS. « Un score qui ne reflète pas vraiment la réalité du terrain », estime le président de Stavelot, Jean Roufosse. « Nous avons réussi à faire douter nos adversaires 35 minutes. Menés 0-1, nous avons totalement renversé la vapeur (3-1), avant de concéder un but avant la pause: 3-2. Après l’égalisation des visiteurs, nous sommes encore repassés devant à 4-3. C’est à ce moment que trois minutes de flottement nous ont été fatales: 4-6. La frustration a pris le dessus et pour rouspétances, notre gardien, Thomas Servais, qui replaçait Amaury Prince, blessé à la main, et Aurélien Jacob ont reçu tour à tour la carte jaune. Comme nous n’avions qu’un joueur sur le banc, nous avons terminé à quatre. Cofely Liège en a profité pour faire la différence. »
Notre interlocuteur est déçu. Il pensait récupérer certains éléments pour ce début d’année 2016 et ce n’est manifestement pas le cas. « On ne voit plus certains joueurs, comme Alexi Dumez par exemple. D’autres ne donnent plus signe de vie. Heureusement que nos renforts, Guillaume Geurde et Steve Lalloyer, par contre, répondent toujours présents. Cette assiduité défaillante est un manque de respect pour les dirigeants, mais aussi pour les coéquipiers. Notre capitaine et coach, Steve Bertrand a le moral dans les chaussettes. Il ne sait jamais d’une semaine à l’autre comment il va établir sa sélection. Il arrive fréquemment que le vendredi après-midi nous devions encore trouver des joueurs pour être en nombre minimal sur le terrain. »
DEUX MATCHS CAPITAUX
Le dernier bilan de 2 points sur 15 est donc préoccupant. « Nous n’avons que trois unités d’avance sur la zone rouge. Je pense qu’il faudra ramer jusqu’au bout pour sans sortir vu les conditions actuelles. Pourtant, nous sommes au devant de deux matchs capitaux. Nous allons enchaîner le 12e classé, l’AJS Ougrée ce vendredi 5 février et les lanterniers de Sainte-Marie-sur-Semois 87 le 19 février, chaque fois en déplacement. Nous voilà dans une position stressante alors qu’avec le noyau que nous avons sur papier, jamais nous n’aurions dû nous retrouver à regarder derrière nous. Descendre ne serait pas une catastrophe, mais nous espérons ne pas en arriver là. »
Nicolas TOUSSAINT