L’Areler Arlon a entamé 2016 par deux revers à Atlas Liège (6-2) et au MF Habay (6-4), qui faisaient suite à deux partages spectaculaires contre Sainte-Marie-sur-Semois 87 (10-10) et Soca Tavigny (8-8), en Nationale 3D à l’ABFS. « Comme d’habitude, notre souci reste de composer l’équipe la plus compétitive lorsque nous entamons un périple », déclare le co-président arlonais et coach de l’équipe, Pascal Louis. « Heureusement, à Atlas Liège, nous avons pu compter sur nos deux jokers locaux, Schmit et Lepage. Nous sommes plus déçus du résultat dans le derby à Martelange, que nous avons mal négocié, malgré une courte défaite dans les chiffres. L’équipe n’était pas à 100%. Plusieurs joueurs revenaient à peine de vacances de ski et on ressentait chez certains une certaine fatigue. Et comme en plus la salle est particulièrement grande et qu’elle soumet les joueurs à des sprints très conséquents et des contres éreintants, nous avons éprouvé du mal à tenir physiquement la totalité de la rencontre. »
Malgré un compteur qui est à débloquer en cette année 2016, l’Areler Futsal Arlon peut voir venir. On sait que le club est en pleine phase de reconstruction et l’avance de sept unités sur la zone rouge devrait lui permettre de terminer sans trop de problème le second tour. « Vu la situation critique dans laquelle nous nous trouvions en juillet dernier, nous aurions signé à deux mains pour nous situer sept mois plus tard dans notre position actuelle. Il est clair que cela change des deux saisons précédentes où nous nous bagarrions avec les meilleurs. Désormais, notre listing est bien rempli, mais l’effectif est très changeant. Nous comptons pas mal de joueurs qui ont encore de l’expérience à acquérir et qui progressent de match en match. Dans ce contexte, la blessure à la clavicule occasionnée en vacances de ski par Ramiro Valente est un handicap. J’en profite pour lui souhaiter un bon rétablissement. Heureusement, nous venons de récupérer Patrick Marques. Il avait été l’un des premiers à répondre favorablement à mon coup de fil lorsque nous entamions notre reconstruction. Mais une semaine après notre contact, il se blessait au football aux ligaments croisés du genou. Il a déjà montré de belles choses en 2016. »
«SANS GLOIRE, MAIS SANS SOUCI NON PLUS»
La venue ce vendredi 12 février d’ONU Seraing Club Liégeois, qui se bat pour sa survie, sera peut être l’occasion de renouer avec la victoire, dont la dernière date du 20 novembre, contre le Cosmos Stavelot (9-5). « Il faudra voir d’ici vendredi comment va évoluer la météo. Quoi qu’il advienne, on devrait terminer cet exercice de transition sans gloire, mais sans gros souci non plus. Prochainement, nous allons rencontrer les deux principaux cadres de l’équipe, Joé Monteiro Da Veiga et Rafaël Valente, pour connaître les premières tendances pour la prochaine campagne. Et ce, afin de ne plus nous retrouver dans la même situation qu’en juillet 2015 avec un listing quasi vide. »
Nicolas TOUSSAINT