Cela fait deux mois que l’on ne voit plus Patrick Collin (photo) épauler la formation des champions provinciaux en titre de la P1 luxembourgeoise d’Action 22 Tenneville en Nationale 3D à l’ABFS. Depuis, l’équipe a dû se contenter d’une unité empochée contre Boca Junior Libramont, tout en remportant sur un score de forfait la victoire contre l’AJS Ougrée. Le principal intéressé nous explique les raisons de cette absence prolongée. «Je fais en bâtir à Rochefort dans la province de Namur», déclare Patrick Collin. «Le club était au courant de ma situation, tout comme celui de New Team Marche (P1), que j’aurai rejoint fin de saison dernière si Tenneville n’était pas monté en D3. C’est ainsi que je n’ai disputé que trois matchs jusqu’à présent.»Notre interlocuteur a ainsi fêté les deux seules victoires acquises par le terrain par ses troupes, tout en s’illustrant. «J’étais de la première victoire mémorable début septembre contre l’OM de Liège (14-3), avec cinq roses plantées. J’ai aussi marqué à six reprises face au Soca Tavigny, que nous avons battu. J’ai encore scoré à une reprise contre Lunch Bastogne (2-4). Personnellement, j’en suis donc à un bilan de 4 sur 6.»
Avec donc douze buts en trois matchs, Patrick Collin demeure le meilleur artificier de son équipe. «On ne joue pas de la même manière lorsque je ne suis pas là. Alors qu’on défend à trois pour m’éviter de revenir derrière quand je suis sur le terrain, notre formation évolue en bloc derrière lors de mes absences. Cela se voit: on ne prend ainsi jamais de «tatouilles». (sic). Il y a pourtant des équipiers capables de marquer comme Pierre-Antoine François, Thibault Piette ou Garvin Volvert. Mais c’est vrai qu’on s’est habitué à ma facilité à terminer les actions. Toutefois, les gars font leur possible et il n’y a rien de mal fait malgré notre onzième place actuelle.»
Bonne nouvelle toutefois pour Tenneville, puisque pour le derby crucial contre UFA Hotton, à trois longueurs derrière en avant-dernière position, Patrick Collin sera de la partie. «Je peux me libérer et je compte aider l’équipe à creuser l’écart avec nos adversaires. On me reverra ensuite surtout en 2017, car avec également mon activité footballistique à gérer à Champlon, ce n’était plus possible de combiner dans un premier temps.»
DES CONNAISSANCES AU MFC CINEY
Pour le buteur des «Actionmen», son équipe va s’en sortir. «Je suis les résultats via les réseaux sociaux ou via les SMS reçus le samedi matin par notre délégué. Malgré mes absences, il ne manque jamais grand-chose au final.»
Reste à savoir si notre interlocuteur poursuivra la saison prochaine, vu sa désormais récente résidence dans la province de Namur. «Je connais plusieurs joueurs de l’équipe du MFC Ciney actuellement sur le podium en P1 namuroise: Defèche, Ducastel, Ansiaux,… De là à les rejoindre la saison prochain, il y a une marge, d’autant que j’ai mes habitudes à Tenneville. Et de toute façon pour le moment, le but est de prendre les points nécessaires pour reconduire notre bail en D3.»
Nicolas TOUSSAINT