C’est la panne sèche pour l’OM de Liège, qui a été muté cette saison de Nationale 3D en Nationale 3C de l’A.B.F.S. Après pourtant une entame d’exercice des plus prometteuses avec un 11 sur 16, l’équipe cher à Alain Kruynen vient d’enchaîner un septième revers de rang en championnat, dont le dernier contre MFC Rebecq (5-7). «Menés 1-4 au repos, nous avons pris un cinquième but dès la reprise», résume le joueur et coach de l’équipe Mustapha Toukouki (photo). «Nous n’avons pas baissé les bras pour nous relancer à 4-5. A trois minutes du terme, nous avons hérité d’un penalty. Notre capitaine, Dominique Samson a pris ses responsabilités. Malheureusement, son envoi est passé au-dessus de la cage. Moralement atteints par ce point qui nous filait entre les doigts et qui aurait pu mettre fin à notre spirale négative, nous avons pris deux derniers buts. On ne peut toutefois s’en vouloir qu’à nous-mêmes. Il faut aussi savoir que nous avons manqué pas moins de quatre penaltys aux neufs mètres. On ne peut gagner un match en gaspillant de la sorte.»
Notre interlocuteur regrette que certains de ses joueurs choisissent un peu leurs matchs. «C’est chaque fois la grosse surprise pour moi lorsque nous devons prendre la route. Je ne sais jamais vraiment, trois ou quatre heures avant le match qui sera présent.Les déconvocations pleuvent très souvent en dernière minute. Dès lors, nous avons effectué plusieurs déplacements à cinq ou six et toutes les excuses sont faites pour s’en servir. Cette mentalité commence à me peser.»
«ENVIE D’ARRÊTER»
Notre interlocuteur qui a connu le haut niveau s’est demandé plusieurs fois si sa présence servait encore à quelque chose. «Oui j’ai eu envie parfois de tout plaquer. Mais je ne le ferai pas par respect envers ceux qui m’ont fait confiance. N’empêche que la situation n’est pas facile. J’essaie d’instaurer de temps à autre un entraînement en semaine. Et si j’ai, lors de cette séance quatre joueurs, je peux déjà être content. Cela manque visiblement de motivation dans le chef de certains. Il est vrai que lorsque l’on ne paie pas, c’est plus compliqué de fidéliser.»
Les «Marseillais» ne possèdent désormais plus que deux unités d’avance sur l’unique descendant qu’est actuellement l’International Soignies. Les Sonégiens possèdent toutefois aussi un match de plus. «Heureusement que nous avons engrangé durant les trois premiers mois du championnat. Sinon, je n’ose imaginer la situation. On conserve notre sort en main. Je reste optimiste et je garde toujours la sixième place en point de mire. Il est néanmoins temps de se réveiller. On jouera un match important le 16 février contre CDJ Anderlecht, qui possède le même nombre de points que nous. J’espère que ce sera le début d’une nouvelle série.»
NICOLAS TOUSSAINT