MSG Ernage fait partie des formations qui ont réussi à sortir une équipe lors du deuxième tour de la Coupe de Belgique organisée par l’A.B.F.S. de rang supérieur à sa division. Le matricule namurois, militant en N3C s’est payé le scalp d’Eurofoot Tervuren, pensionnaire de N2A, encore en D1 lors de la campagne 2017-2018. «N’ayant rien à perdre, on a avait décidé de jouer le jeu», explique le C.Q. d’Ernage et joueur de l’équipe, Grégory Degeneffe. «Nous étions dix, contre sept éléments pour nos adversaires. Au terme d’une première période partagée (2-2), nous avons réalisé rapidement le break (4-2), ce qui a asséné un coup au moral des Brabançons Flamands. Nous avons fait parler notre fraîcheur, vu notre banc plus fourni pour enfoncer le clou. Tervuren a bien tenté de s’en sortir avec un gardien-volant, en vain: 7-2. Je pense que nos adversaires n’ont toutefois pas pris ce match trop au sérieux. Cela m’étonnerait qu’ils soient parvenus à atteindre actuellement la sixième place de leur division avec ce noyau là. On ne s’en plaindra pas.»
C’est Magic Thulin (N2A) qu’il faudra désormais écarter pour espérer se déplacer chez la D1 de l’AS City Façade Schaerbeek en seizièmes de finale. «Cela risque d’être une autre paire de manches contre les Hennuyers. Ils jouent la tête et ils savent aussi la récompense qu’il y aura à la clé. Quelle que soit l’issue, cela nous fera toujours un peu plus d’expérience.»
En attendant, le championnat reprendra ses droits ce vendredi 9 novembre avec le visite de Drughi Bernissart. «Nous avançons actuellement à une moyenne d’un point par match. On monte toutefois en puissance, puisque nous restons sur un 3 sur 4. Dommage cette unité gaspillée contre Florennes United, alors que nous menions 5-2. On espère continuer à grappiller des points contre Bernissart, car on sait que nous aurons une majorité de déplacements au second tour.»
NOYAU ETOFFE
Le top 5 est ambitionné. «On s’est copieusement renforcé avec les arrivées de Mike Brassart, J. Bousman, Christophe Crickx, alors que Knappen a prolongé comme second gardien et que j’ai enfin repris la compétition après ma longue blessure. Du coup, l’effectif est passé à quinze éléments. Contrairement à la saison dernière où il était parfois compliqué de réunir sept joueurs, on doit chaque fois faire des choix. Depuis ce championnat, nous sommes neuf au minimum neuf. Comme je rejoue, il m’est quasi impossible de diriger en même temps. Le retour d’Alain Charlier depuis une dizaine de jours, qui a repris place sur le banc me permet ainsi de me concentré uniquement sur le jeu. Vu les nombreux joueurs arrivés, on rôde toujours les automatismes, même si on est repassé à un système de jeu plus classique, en «2-2». Normalement, on devrait être capable, sur la durée de terminer dans les cinq premiers.»
NICOLAS TOUSSAINT