Si Peterbos renverse tout sur son passage depuis l’entame de la saison en affichant un bilan parfait de 20 points sur 20 en Nationale 3C de l’A.B.F.S., MFC Rebecq respire également la forme. L’équipe brabançonne qui avait terminé cinquième pour sa première campagne 2017/2018 en D3 vient d’aligner sept succès consécutifs: cinq en championnat et deux en Coupe de Belgique (A.B.F.S.), avec dernièrement une qualification fêtée pour les 1/16 de finale à Chamal Jette (4-6), évoluant dans la même série. «Cela reste une belle performance car les Jettois, bien que dans le ventre mou ont un match de moins et aussi une rencontre perdue sur forfait administratif», déclare le C.Q. et joueur du MFC Rebecq Vincent George (voir photo). «Et le plus cocasse, c’est que nous y retournons ce vendredi 7 décembre, cette fois dans le cadre du championnat. Il y aura assurément de la revanche dans l’air. Ce sera encore très chaud.»En attendant, l’équipe n’a plus rien perdu depuis le 5 octobre et la défaite à Peterbos Anderlecht. «On a débuté timidement avec un nul et une défaite à Hellas Thulin. Pas mal de joueurs arrivaient, comme le gardien, Thomas Van Obberghen, Van Ransbeeck, John Resmond de l’Inter Soignes. Un élément, Yassine Calmaz s’est proposé. Il est venu deux ou trois fois avec un pote à lui, Kevin Gotthy. A la base, j’aime plutôt accueillir des joueurs que je connais. Mais ces deux-là se sont fondus dans le moule. Ce sont de belles surprises.»
La sauce a donc fini par prendre. «Notre nouveau coach, François Devroede a débarqué avec sa philosophie et désormais, nous jouons moins à l’instinct. Le noyau est plus élargi et je pense que si nous l’avions eu comme cela la saison passée, nous n’aurions pas craqué au second tour.»
GARDER LA SECONDE PLACE
On retrouve ainsi MFC Rebecq a la seconde place. «Peterbos Anderlecht a tout gagné jusqu’ici, mais aucune équipe n’est à l’abri d’une défaillance. J’ai toutefois l’impression que l’on se battra plus pour le premier accessit. On aimerait le conserver, sans pression, pour découvrir la D2, avec qui sait cette seconde place souvent montante. Il a toutefois une sacrée concurrence. FC Flénu est à notre hauteur, alors que des équipes comme Hellas Thulin et Futsal Molenbeek se situent dans notre sillage direct. Il y a aussi Chamal Jette, qui pourrait venir brouiller les cartes. Bref, tout reste à faire, même si les victoires s’enchaînent pour nous actuellement.»
Et début janvier, il y aura aussi ce 1/16 de Coupe de Belgique aux All Blacks Berlaar. «Nous sommes une des rares équipes à n’avoir pas hérité d’équipe de D1 à ce stade. Ce n’est pas pour autant que notre mission sera plus facile. Berlaar n’a perdu qu’un match en N2A et a, de plus deux joueurs présélectionnés en équipe nationale. C’est que cela doit être très costaud. Nous n’aurons rien à perdre. On avait atteint la campagne précédente les 1/8 de finale, après avoir éliminé Eurofoot Tervuren, qui fermait la marche en D1. Ce ne sera de toute façon que du bonus.»
NICOLAS TOUSSAINT