N3B: revenu dans le sillage du leader, GT Sambreville ne se met aucune pression

C’est sur deux revers face au MF Seillois et contre MFC Clermont que GT Sambreville a bouclé l’année 2015. Depuis, le réveil semble avoir sonné. Les pensionnaires de la salle de Villers-la-Ville ont entamé 2016 par quatre succès consécutifs, dont le dernier en date contre  l’Inter Namêche (10-1). « Nous avions déjà battu le BS Anhée au premier tour sur le score de 10-3, mais cette victoire contre Namêche constitue notre plus gros écart de la saison », explique  le joueur de GT Sambreville, Grégory Degeneffe (photo ci-contre).Pourtant, l’effectif est loin d’être au complet actuellement. « Cédric Ruelle souffre du genou et devra peut-être se faire opérer. Mathieu Génicot est parti au ski. Andréas Bachir est toujours convalescent suite à sa blessure au genou. Enfin, Gwenaël Descheemaeker est rentré du Mali, mais il lui faudra certainement du temps pour retrouver le rythme. Si bien que nous ne sommes plus que six et parfois sept. Heureusement, ce sont toujours les mêmes. Cela n’est donc pas trop handicapant au niveau des automatismes. Contre Namêche, nous menions déjà 4-0 après dix minutes grâce à une efficacité sans faille, aidée par un pressing très haut d’emblée sur le terrain. Cela a cassé le moral des visiteurs. Nous en avons profité pour dérouler. Défensivement aussi, nous avons assuré. »
Cette bonne spirale a replacé l’équipe à la seconde place. Celle-ci ne compte désormais plus qu’une unité de retard sur les leaders de Futsal Bruxelles. « On ne se prend pas la tête avec notre classement. Sixième la saison dernière, nous voulions juste faire un peu mieux. Nous n’avions pas pour but de monter. Maintenant, on se prend quand même au jeu. Un quatuor composé par Futsal Bruxelles, nous, Drenica Namur et Futsal Evere est en train de se former. Pour moi, Evere est l’équipe qui m’a le plus impressionné, même si nous l’avons emporté 7-4. Futsal Bruxelles m’a plu également, surtout au niveau de son organisation et de sa faculté à défendre en bloc. On se méfie aussi du Drenica Namur, qui après une adaptation compliquée dn D3 est revenu parmi les meilleurs en boulet de canon. Derrière, le trou commence à se faire. Il y a toujours bien BF Dinant en embuscade, mais cette formation manque de constance. Bref, il est encore impossible à ce moment de la saison de désigner un véritable favori pour le titre. »

LE COACH N’EST PLUS SUR LE BANC
Au repos ce 12 février, Sambreville reprendra le vendredi suivant contre Drenica Namur, invaincu depuis décembre 2015 (12 sur 12). « Le vainqueur pourrait prendre un ascendant psychologique pour la suite. On ne se mettra malgré tout aucune pression. Les petites tensions sont apaisées. Après notre revers contre MFC Clermont, il y a eu quelque réactions négatives entre certains joueurs et le coach, Alain Charlier. Ce dernier ne prend plus place sur le banc, mais il continue de venir nous soutenir à l’écart. Et visiblement, tout le monde s’y retrouve. C’est le principal. »
On signalera encore que, n’ayant aucune attache avec la localité de Sambreville (matricule namurois repris depuis 2014/2015) dont il porte le nom, le club songe à modifier sa dénomination en vue de la saison prochaine.

Nicolas TOUSSAINT