Philippe Meyfroidt va passer le témoin au Better Foot Dinant. Le C.Q. du club abandonnera la saison prochaine sa fonction de coach pour la laisser à son capitaine, Olivier Baudelet, bien parti pour directement faire son baptême du feu dans ce nouveau rôle en Nationale 2.
A bientôt de 39 ans (il les fêtera en mai prochain), une page va se tourner pour Olivier Baudelet (photo ci-contre), le capitaine et doyen du « Better Foot », second en Nationale 3B.
Le citoyen d’Hastière qui a rejoint les Copères en 1999 va stopper sa carrière au haut niveau. Ce n’est pas pour autant qu’il délaissera au terme de la saison le club de son coeur. Que du contraire. Il succédera la saison prochaine à Philippe Meyfroidt au coaching de l’équipe. « Si je m’estime encore capable de rendre des services à l’équipe que cela soit en N2 ou N3 en montant épisodiquement au jeu, je suis quand même conscient que la fin approche », explique Olivier Baudelet. « Je n’ai donc pas hésité quand Philippe Meydroidt m’a demandé de prendre son relais la saison prochaine. »
Cela faisait déjà un bout de temps que cela se tramait. « Philippe me posait la question depuis trois ans. Mais je lui répondais chaque fois que je voulais encore jouer. Puis est arrivé ce match capital pour le titre perdu le 15 mars 2013 contre Tirlemont Utd et que nous avons très mal géré. Des tensions sont apparues et au terme d’une réunion, Philippe m’a reposé la question. J’ai cette fois accepté pour la saison prochaine. »
Notre interlocuteur ne compte pas tout révolutionner. Il veut plutôt poursuivre l’oeuvre de son C.Q. « Philippe est parvenu depuis que nous avons rejoints la N3 voici près de quinze ans à construire l’image de marque du club. Je tenterai de suivre ses pas, tout en apportant ma touche personnelle et mes connaissances tactiques. J’ai la chance de bien connaître le groupe. Lambotte, c’est par exemple moi qui l’ai fait monter de l’équipe «B» en «A». Je suis aussi à l’origine de la venue de Quentin Mathieu,… »
Reste maintenant à savoir si Olivier Baudelet entamera sa future carrière en N2 ou N3. « Pour le titre, nous n’avons plus notre sort en main, mais ce vendredi 29 mars pourrait être crucial. Nos rivaux de Tirlemont vont au Côté Obscur Anderlecht. S’ils sont battus, nous reprendrions espoir avec un seul point de retard. Dans le cas contraire, il faudra se rabattre sur la deuxième place, dont le meilleur des quatre séries de N3 montera à coup sûr suite au forfait général de Amigo Schepdaal en Nationale 1. Mais nous sommes très confiants. En remportant nos trois derniers matchs, on serait assuré de décrocher la timbale. »
Olivier Baudelet ne craint-il néanmoins pas la saison prochaine de se retrouver trop proche des joueurs avec lesquels il termine l’exercice en cours? « En prairie, je ne l’aurais pas fait car cela aurait été ingérable. Mais ici, c’est différent. Il y a nettement moins de pression et je sais que les joueurs sont suffisamment intelligents pour faire la part des choses. Et si par malheur cette première expérience en N2 se terminait par un retour direct en N3, ce ne serait pas un drame. »