Après avoir terminé 2017 par cinq succès de rang, le MF Seillois connaît un début 2018 compliqué en Nationale 3B à l’ABFS. Déjà battus à domicile pour leur premier match de l’année contre MS Jemeppe, les Andennais n’ont pas fait le poids au Drenica Namur (10-2), qui était pourtant au plus mal avec un bilan de 0 point sur 16. Le coach seillois se montrait très déçu. «Déjà à Jemeppe, on a cru qu’à 3-1 après dix minutes, le match était plié», explique Sylvain Depas. «Les consignes n’ont plus été respectées et nos adversaires ont égalisé. Nous avions bien réussi à repasser ensuite devant, avant de retomber dans nos travers (5-7). Contre Drenica, c’est un autre problème qui s’est posé. Je me suis retrouvé sans cinq éléments: Gilsoul, Hubeaux, Gilson, Henrot et Marino. J’ai ainsi dû faire appel aux deux frères Mathieu, Jean et Arthur de notre équipe B pour venir se joindre à nos rescapés, Jamart, mon frère Corentin et Vanrenthergem, alors que mon second gardien, Degeves était aussi là.»
Ce sont surtout les raisons de ces absences qui excèdent notre interlocuteur. «L’un ma dit que ce vendredi, il travaillait. Je sais que ce n’est pas vrai. Ce qu’il y a, c’est que certains ont eu peur de venir à Bouge. Voici deux ans, il y avait eu des représailles avec le club de Drenica. J’ai des éléments qui ont préféré trouvé une excuse, alors que c’était de l’histoire ancienne. D’ailleurs, tous s’est bien passé entre les joueurs sur le terrain. A cause de cela, nous n’avons pu défendre correctement nos chances. Prendre dix buts chez un adversaire, certes qui ne manque pas de qualités, mais qui n’avait plus gagné depuis huit matchs, ce n’est pas normal.»
REACTION ATTENDUE
Pourtant, les Seillois tenaient quand même le 2-2 au repos. «Cela grâce à 2-0 à des buts de C. Depas et Jamart. Dès l’entame de la seconde période, nous étions toujours plutôt bien. Mais nos hôtes, qui pouvaient compter sur un grand Barjaktari de retour, qui a inscrit quatre goals ont quand même fait 3-2. Et le 4-2 qui a suivi directement d’une belle volée nous a coupé bras et jambes. D’où cette avalanche.»
Suite à ce 0 sur 4, Seilles a retrouvé la colonne de gauche. Avec huit unités d’avance sur la zone rouge, il n’y a pas péril en la demeure. Mais le coach, qui s’était mis à rêver de jouer le podium va devoir désormais se contenter d’un rôle plus en retrait. «On a au moins le potentiel pour figurer dans le top 5, qui reste réalisable, malgré ce coup d’arrêt. Manage (5e) n’est qu’à trois points. J’attends maintenant une réaction. La venue de l’ACJ Montigny, quatrième avec cinq unités de plus est l’occasion de démontrer que nous pouvons rivaliser avec ce genre d’équipes.»
NICOLAS TOUSSAINT