Notamment pour raisons professionnelles, Grégory Rasquin a décidé, au terme de la saison dernière, de ne pas poursuivre sa fonction de coaching au sein de l’équipe de l’Inter Namêche. Celui-ci était déjà épaulé par Marc Hager, fidèle comme joueur au club depuis tant d’années. Le comité s’est logiquement tourné vers ce dernier pour lui faire reprendre le flambeau. « Je pourrai encore dépanner au besoin comme joueur, mais je compte d’abord m’investir dans ma nouvelle fonction », précise Marc Hager. « Mon but sera de maintenir l’envie que Greg a instauré dans le groupe, tout en apportant mon sens tactique et du placement. Baucamp, Cox et Memedov, qui avaient arrêté en cours de saison ne sont plus là, mais le noyau reste sur papier bien balancé. Beaujean reste affilié et viendra aider dans la cage lorsque Verbruggen, promu de l’équipe B (P2), sera indisponible.
Wilmet revient pour être mon délégué, mais je compte bien le persuader à réenfiler le short. »
Malheureusement, l’allumage a eu quelques dératés. Les Intéristes sont certes parvenus à passer le cap du premier tour de la Coupe de Belgique en sortant aux tirs au but les ex-pensionnaires de Nationale 2B de l’ONU Seraing Club Liégeois (N3D), mais en championnat, ils ne comptent toujours pas le moindre point après deux matchs. Pourtant, la courte défaite initiale concédée contre Purple Auvelais (2-3) avait plutôt été encourageante. « Nous n’avions nullement démérité, en devant continuellement faire la course poursuite. Nous n’avions pas été plus faibles que les Basse-Sambriens. La différence, c’est que nous avions énormément péché à la finition, même si Corentin Libert, après ses trois buts marqués en Coupe de Belgique, avait de nouveau trouvé deux fois le chemin des filets. »
« L’EQUIPE TRES MAUVAISE »
Les Namêchois espéraient donc débloquer le compteur à Villers-la-Ville, où ils affrontaient GT Sambreville. Cette fois, ils sont complètement passés à côté de leur sujet. « Nous n’avons jamais su nous adapter à la grande salle locale. Pourtant, nos adversaires étaient loin d’être terribles. Mais à partir du moment où les consignes ne sont pas parfaitement respectées, on ne peut gagner un match.
L’équipe, en général, s’est montrée très mauvaise. Nos hôtes ont joué plus intelligemment le coup en nous attendant derrière. C’est une grande déception. »
Au repos ce prochain vendredi 26 septembre, les Namêchois espèrent rapidement débloquer leur compteur. « Cela ne sera pas simple au Besiktas Schaerbeek dans quinze jours. Il n’y a peut-être qu’un descendant cette saison, mais autant rapidement prendre ses distances avec cette place, pour vivre un exercice tranquille. »
Nicolas TOUSSAINT