Beaucoup se sont étonnés de voir à nouveau la formation de G-Télécom Team Sambreville toujours figurer dans les séries 2014/2015 dévoilées dernièrement par l’ABFS. On se souvient que son principal responsable et gardien de l’équipe, Simon Sorce, nous avait révélé sur ce site vouloir remettre le matricule du club par manque d’encadrement. C’est bel et bien le cas. Ce dernier, ainsi que deux de ses équipiers, se sont recasés à Walcourt/Strée (N2B). Mais qui se cache dès lors désormais derrière ce club?« C’est via votre site, alors que nous étions en vacances, que nous avons appris l’arrêt du club de GT Sambreville », explique Grégory Degeneffe, qui évoluait la saison dernière en P2 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale avec les Wild Ducks d’Ottignies. « Avec les «Ducks», nous aurions dû monter en P1 via notre seconde place mais on sait le niveau de l’élite de notre province particulièrement élevé. Du coup, on s’est dit que reprendre le matricule de Sambreville nous permettrait d’éviter ce championnat. Hormis deux saisons en P2, nous sommes chaque fois montés directement de catégorie depuis nos débuts en P5. C’est néanmoins la première fois que l’on saute deux échelons d’un coup. » (rires)
Notre interlocuteur s’est mis en rapport avec Simon Sorce. Un arrangement a pu être trouvé. « Tout s’est un peu précipité et c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas eu le temps de faire la démarche pour donner une consonance plus brabançonne au club. C’est pourquoi nous porterons encore le nom de GT Sambreville, alors que nos joueurs n’ont aucune attache avec la province de Namur. Nous provenons de Jodoigne, Beauvechain, Walhain,… Certains d’entre nous ont toutefois milité voici quelques années sous les couleurs de Mont-Saint-Guibert/Ernage en P2 et ensuite P1 namuroise. »
Cette nouvelle formation partira forcément dans l’inconnu. « Outre notre présence aux Wild Ducks, nous évoluions aussi dans un autre championnat amateur de football en salle. Au niveau automatismes donc, cela ne devrait pas poser de problème. Le plus compliqué sera peut-être de trouver le rythme et d’assimiler le système des cartes bleues. Jérémy Vandecaetsbeek et Steve Evrard (également C.Q.) ont déjà connu le niveau national. Nous partirons avec un minimum d’expérience et un noyau qui comptera une douzaine de joueurs. »
Les ambitions seront mesurées. « Pour cette première à ce niveau, on se contentera volontiers du maintien. Nous jouerons nos rencontres à domicile à Villers-la-Ville dans l’arrondissement de Nivelles. »
Reste à espérer que les adversaires auront bien le réflexe de prendre lors de leur déplacement la direction de cette localité et pas celle du hall omnisports d’Auvelais, qui n’hébergea donc plus au niveau national que le Purple Auvelais (N3B).
Nicolas TOUSSAINT