Drenica Namur parviendra-t-il à boucler sa saison? Le club avait déjà été limite hors compétition, n’apparaissant pas dans les séries provisoires, avant d’être finalement intégré à la Nationale 3B de l’A.B.F.S. après avoir régler son dû. Depuis, trois scores de forfait ont été actés. Ce qui ne veut pas dire pour autant forfait général. En effet, les forfaits ont été enregistrés dans des cas de figure différents. Il y a d’abord le premier, faute de joueurs en suffisance, datant du 21 septembre en championnat à RS Façade Soignies en championnat. Le second résulte du match arrêté le 19 octobre à Blocs Five Bruxelles (ce qui doit encore être avalisé par le Commission Sportive Nationale) par l’arbitre, pris à partie par les Namurois. Enfin, le troisième date du second tour de la Coupe de la Belgique. Les Namurois n’ont de nouveau pas pris la route vers Optique Lecocq Dison (N2B), minés par absences. Ce dernier vendredi, ils étaient quand même sur le terrain pour la visite de l’ACJ Montigny. Mais le compteur ne s’est pas débloqué pour autant: 4-8. «Il manquait encore Leotrim Nimoni, notre buteur, ainsi que mon fils Edon», explique le doyen de l’équipe Shenur Beqiri (voir photo). «Kushtrim Nimoni était bien de retour, mais pas à 100%. Jaferi disputait quant à lui son premier match. On a tenu une mi-temps (2-2) et même fait 3-2. Puis, à six joueurs contre dix en face, on a fini par craquer. Les buts inscrits par K. Nimoni, Vojvoda, Jaferi et moi-même n’ont pas suffi.»
Les gars du Drenica n’en ont marqué au total que treize depuis le début de l’exercice en six rencontres. «Il est clair que l’absence pour blessure de Leotrim Nimoni ne passe pas inaperçue. Du moins lorsque nous évitons le forfait. Nous sommes confrontés à des soucis d’effectif importants. On s’était déjà maintenu de justesse la saison passée et vu la tournure, on se dit maintenant que nous aurions peut-être mieux fait de nous laisser glisser en P1, pour repartir sur de nouvelles bases. Il aurait aussi été plus facile à cet échelon de compter sur suffisamment de joueurs pour effectuer des déplacement plus courts.»
ENVISAGER UNE RELEVE?
Il va donc quand même falloir tenter d’assumer jusqu’au bout. «On va éviter de se mettre la pression et vivre le reste de la saison comme si nous nous abordions des matchs amicaux. A 43 ans, je ne représente plus l’avenir. Toutefois, il y a quand même quelque jeunes de talent dans le noyau. Pourquoi ne pas essayer de préparer au mieux la nouvelle génération? Il faudra pour cela que tout le monde y mette du sien.»
En attendant, Drenica Namur s’attend à recevoir à la salle de Jambes-Souvenir l’Inter Namêche, qui vient déjà de concéder son quatrième partage de la saison contre Shaab Opprebais en six rencontres disputées.
NICOLAS TOUSSAINT