L’Inter Namêche semble parti pour vivre un championnat aussi compliqué comme le précédent. Après onze rencontre, l’équipe ne compte que deux points d’avance sur la zone rouge en Nationale 3B de l’A.B.F.S. Pourtant, les Intéristes ont bien laminé Noujoum Namur 11-1. Mais les Namurois n’était que… quatre. Les Namêchois ont ensuite arraché in extremis une unité chez les lanterniers de MS Marchienne (3-3), avant d’être incapable de sauver l’honneur contre le leader de RP Morlanwelz (0-6). Le fond a été touché lors du derby contre MF Seillois: 3-12. Alors que ce duel passionne habituellement les joueurs des deux camps qui partagent la même salle, Namêche n’alignait que six éléments, dont son coach, Jean Vanuytrecht, et son adjoint, Dominique Hubeaux., si bien que pour le dernier déplacement à Arena Wavre, l’effectif était copieusement chamboulé. «Si mon frère Kevin n’a toujours pu défendre la cage car blessé, Kevin Sacré était indisponible, tout comme Bruno Bourguignon (travail) alors que François Bauduin était retenu par le football», explique Jean Vanuytrecht. «Pour le reste, j’avais pas mal de blessures diplomatiques…»
Il ne restait donc que Benjamin Léonet, (photo) l’un des plus assidus, Jonathan Kilewuka et le gardien Adrien Dermelle, blessé en début de saison du noyau de départ. «Nous avons ainsi affilié Sofiane Nejjar, alors que Dorian Segat a livré son deuxième match. Via Benjamin Léonet, nous avons accueilli Sébastien Larock, Florian Taton et Quentin Humblet, qui proviennent de la région de Huy. Il fallait procéder de la sorte. Chaque fin de semaine, je me demandais si nous serions en nombre suffisant pour le vendredi soir. Je n’avais plus envie de me retrouver avec seulement cinq éléments comme trop souvent. Nos recrues sont jeunes et sans grande expérience, mais où moins nous devrions avoir, jusqu’au terme du championnat de la présence sur le banc.»
LEONET L’EXEMPLE
Et même si l’adversaire de ce dernier vendredi était trop coriace puisque l’Inter s’est incliné 9-1 à Arena Wavre, notre interlocuteur espère rapidement renouer avec le succès. «Sur les trois premières occasions de l’adversaire, nous avons encaissé. Difficile dans ces conditions d’espérer quelque chose. Le score est ainsi passé à 6-0 au repos. Nous avons quand même sauvé l’honneur après la pause par Benjamin Léonet, un des rares qui est présent à tous les matchs.»
Ce vendredi 8 décembre, les Andennais joueront gros à Esperanto Schaerbeek, qui possède deux points de plus et un match de moins. «On va tenter de recoller. Comme nous, nos adversaires ne semblent pas au mieux non plus. C’est peut-être un bon moment pour les prendre.»
NICOLAS TOUSSAINT