La rencontre entre Purple Auvelais et Besiktas Schaerbeek promettait. Séparées d’un petit point, les deux équipes avaient l’opportunité de se rapprocher un peu plus du podium et même du sommet. Mais ce duel n’a finalement pas eu lieu. Les Bruxellois ne se sont jamais présentés à la salle sambrevilloise.« Nous sommes partis de Bruxelles vers 18h pour une partie qui débutait deux heures plus tard », explique le coach et joueur schaerbeekois Mehmet Ocelik. « Cela était plus que raisonnable. Mais le ring était, ce dernier vendredi, encore plus engorgé que d’habitude. Cela n’avançait pas, si bien qu’à 19h40, nous étions encore à trente kilomètres de la salle. Cela devenait trop juste pour pouvoir arriver sans retard au coup d’envoi. Nous n’avons, dès lors, pas eu d’autre choix que de faire demi-tour après en avoir averti nos hôtes. »
Sachant ce souci de circulation assez récurrent durant cette tranche horaire sur le ring bruxellois, n’y avait-il pas moyen de partir un peu plus tôt? « Cela aurait été idéal évidemment, mais le souci c’est qu’il faut s’organiser en fonction des horaires professionnels de chacun. Si le match avait eu lieu à 21h, nous aurions pu donner la réplique sans problème aux Sambrevillois. »
La décision finale appartient à la Commission Sportive Nationale et on voit mal comment le Besiktas pourra éviter d’être sanctionné d’un score de forfait sur tapis vert. « On ne se fait aucune illusion. Dommage, car si nous restions sur une élimination au troisième tour de la Coupe de Belgique des leaders de Nationale 3D d’Europa 2000 Andrimont et un revers en championnat au Borussia Loyers sur le score peu banal de 15-10, on réalisait une bonne saison. Mais rien n’est encore fait. On vient de brûler par la force des choses notre joker, mais le podium est peut-être encore accessible. Pour cela, il faudra battre ce vendredi 17 janvier L.A.R.T. Bruxelles qui occupe justement la troisième place. On récupérera pour l’occasion trois joueurs qui étaient en vacances en Thaïlande. »
Nicolas TOUSSAINT