Le C.Q. du Pharos Saint-Nicolas (13e en Nationale 2B), Christo Kounavis, n’a pas fait le déplacement à Vilvorde pour rien lors de la dernière réunion de la commission sportive nationale. En effet, la rencontre qui n’avait pu se disputer entre HCT Besonrieux et son équipe en raison d’un marquoir manquant sur la table officielle a été sanctionné d’un score de forfait en sa faveur, alors que la partie du premier tour de la Coupe de Belgique perdue chez les pensionnaire de P2 liégeoise de Global Liège (9-2) devra être rejouée.« Pour le match de Coupe, je tiens à dire que nous n’y sommes pour rien », déclare Christo Kounavis. « J’ai été convoqué suite au rapport de l’arbitre qui avait indiqué que la présence d’une clochette pour annoncer une cinquième faute n’était pas présente ce jour-là. Effectivement, c’était bien le cas, mais nous n’avons nullement contesté notre défaite sur le terrain. J’étais même un peu mal à l’aise car Global Liège méritait sa qualification. Mais je ne pouvais quand même pas mentir et dire l’inverse de ce qui est stipulé dans le rapport arbitral. Je peux comprendre la frustration de nos adversaires. Ils vont en appel et ils ont raison. Et je ne serais même pas déçu si au final le score initial était maintenu. »
Par contre, notre interlocuteur se réjouit fortement de la victoire acquise sur tapis vert face à HCT Besonrieux. « Là, il faut arrêter de rire. Nos adversaires ont prétexté un vol de leur marquoir officiel pour que l’arbitre ne débute pas la rencontre. Or, comme par hasard, c’est au moment de notre arrivée à la salle, il est vrai sur le fil mais encore dans les temps, qu’ils s’en seraient aperçus. Nous avons même été généreux dans cette histoire. Nous leur avons accordé un délais d’une dizaine de minutes pour trouver une solution. Voyant que cela ne bougeait guère et qu’on approchait de 22h30, nous nous sommes logiquement un peu impatientés. Il y avait encore la centaine de kilomètres du retour à se farcir. C’est alors qu’un membre adverse m’a rétorqué que j’avais peur de jouer la rencontre. Là, j’ai dit stop et l’arbitre a finalement décidé de ne pas jouer. Il y a un règlement et il faut le respecter. »
Tout comme Global Liège, les Hennuyers ont décidé de se pourvoir en appel. « On s’y attendait », conclut Christo Kounavis. « Mais je comprendrais très mal que la décision ne soit pas maintenue. »
Nicolas TOUSSAINT