Magic Thulin Frameries n’a pu reconduire son bail parmi l’élite. Et si cette relégation est à présent digérée, son coach estime que celle-ci dans la manière est un peu injuste. « Lors des derniers barrages de mai 2013, le Cocoloco Arlon avait battu Futsal Jette 7-3, alors que face à ces mêmes Arlonais, nous ne nous étions inclinés qu’aux tirs au but », rappelle Dimitri Brohet. « Au final, ce sont quand même les Jettois qui ont eu le privilège de monter en D1. Je sais que le règlement n’a finalement été qu’appliqué, mais sur le coup, cela a été frustrant. »Néanmoins, avec le recul, cette descente en D2 est peut-être une bonne chose. « Lorsque l’on voit des pointures comme Relemko Koersel et Amigo Schepdaal rayés de la carte, on se dit que vu la conjoncture actuelle, nous sommes davantage à notre place en D2. Le plus embêtant, c’est que, hormis Flamengo Mons et les deux équipes louviéroises, je ne connais pas vraiment les adversaires à venir. »
Du coup, le club ne s’est fixé pour l’instant aucun objectif précis. « Cet exercice est avant tout de transition. Nous avons décidé de repartir avec une équipe rajeunie. Bradley Blondiau et Cyril Declercq en sont les meilleurs exemples. Ils sont encore scolaires. Le premier avait déjà terminé la saison passée avec nous, alors que le second arrivé des jeunes de la JS Thulinoise a disputé tous ses matchs hormis celui face à l’Union Arlon. »
Magic Thulin compte quatre points après autant de rencontres. « Seule la défaite contre l’Union Arlon me reste en travers de la gorge. Menés 1-5, nous nous sommes réveillés trop tard, en revenant à 4-5 à trente secondes du terme. Pour le reste, chacun a fait son job.
Depuis Arlon, on a resserré les boulots derrière et on encaisse très peu. A l’inverse, on peut se bonifier à la finition. Mais ce sont nos deux jeunes qui évoluent dans ce rôle et on ne peut pas leur demander des miracles. On attend le retour d’Anthony Pasqualino, qui vient d’être déplâtré de la cheville, ainsi que celui de Khaled Amzil, au Maroc durant quinze jours. Quant à Michaël Gangai, il ne pourra jouer avant janvier, suite à un souci d’affiliation, tout comme nos recrues de Colfontaine-Hornu. »
Ce vendredi 18 octobre, les Thulinois peuvent espérer reprendre leur marche en avant à Family La Louvière, qui ne compte que deux unités. « On verra où l’on se situera à la fin du premier tour pour cibler véritablement nos objectifs, même si j’estime que vu les qualités de mon noyau, la première moitié de tableau est plus que jouable. »
Nicolas TOUSSAINT