Le classement demeure très serré en Nationale 2B de l’AB.F.S. Après cinq semaines de compétition, la première moitié de tableau se tient en trois unités, avec, il est vrai, deux rencontres de plus disputés par certaines équipes, par rapport à d’autres. Seul Picardie Evere reste invaincu. Derrière, c’est pour l’instant Golden Lachs Seraing qui occupe le premier accessit. «On a connu un début de championnat compliqué en concédant d’abord un 4-4 contre New Team Herstal, alors qu’Ediberg a manqué deux coups francs aux neuf mètres», résume le joueur et C.Q. sérésien, Cédric Dainotti. «On s’est ensuite incliné à l’Atlas Liège, après une bonne première période et de nouveau, un «9m» loupé, sans compter une erreur d’arbitrage.»Du coup, l’équipe se retrouvait déjà un peu sous pression avant de recevoir Mini 83 Octa + Bruxelles. «A 10-6 à dix minutes du terme, le coach a décidé de faire tourner. Ce qui explique ces deux derniers buts concédés (10-8). On a confirmé lors d’un match test contre ASM Etterbeek (4-2). Enfin, on s’est imposé à Optique Lecocq Dison, pour signer un 6 sur 6. Cela alors qu’il nous manquait Francesco et Nunzio Militello, ainsi que Hasan Varlik, blessé et qu’Axel Frérot s’est aligné avec un «tape».»
Forcément, notre interlocuteur espère que son équipe est lancée pour de bon. «Engie CHU Liège et Futsal Evere sont partis en D1, mais la série reste relevée. J’ai l’impression que beaucoup d’équipes se valent, vu les écarts au classement très faibles. Picardie Evere n’a pas encore perdu. Toutefois, les autres équipes sont dans le sillage des Bruxellois.»
TOP 5, TOP 3,…
Et Golden Lachs Seraing en fait partie. «On ne s’enflamme pas pour autant. On se souvient que l’on s’était retrouvé en tête lors du premier tour. Un statut que nous avions conservé deux vendredis après l’entame du second tour, avant d’enchaîner par six défaites, qui nous avaient fait rentrer dans le rang. On reste donc prudent en visant dans un premier temps le top 5, voire le top 3. Et si l’on parvient à se montrer réguliers, on essaiera peut-être de forcer le destin.»
L’important actuellement, c’est de confirmer. «Il a fallu que les automatismes se rôdent avec tous les nouveaux venus, comme Paolo Da Silva Ediberg, Axel Ianello, Francesco et Nunzio Militello, Hassan Varlik,… Jean-François Papaglia, qui a repris le poste de «T1» de mon papa, Antonino (voir photo) qui demeure pour sa part dans le staff a aussi dû s’acclimater. La venue des promus de N3D de Beyne-Issimo que je connais peu est l’occasion d’enchaîner par un quatrième succès de rang. On fera réellement les comptes après avoir affronté tout le monde à l’issue du premier tour.»
NICOLAS TOUSSAINT