Un des scores étonnants de la dernière journée en Nationale 2B aura été celui qui a sanctionné le duel entre l’Union Arlon et Piazza Gilly: 7-0. Un succès net et sans bavure qui permet aux «Unionistes» de se donner de l’air. « Au risque de s’enfoncer dans les profondeurs du classement, il fallait réagir », explique le coach Luc Saive. « J’ai donc décidé de stopper le «copinage» et de mettre, avant ce match face à Gilly, les joueurs devant leurs responsabilités. J’ai donc établi ma sélection en fonction de la forme du moment. Sylvain Ferreira en est un qui a fait un peu les frais. Bien que super motivé, je le sentais en baisse de régime. On a discuté un long moment ensemble et il a finalement compris la raison de sa non-retenue. »Au final, cette méthode a donné raison à notre interlocuteur. « Nous avons parfaitement maîtrisé notre sujet.
Notre gardien, Christophe Philippe, a sorti les arrêts déterminants à 2-0 juste avant la pause, en empêchant les Hennuyers de se relancer en vue de la seconde période. L’apport de Kevin Huberty, venu avec nous pour la première fois de la saison, a aussi eu une incidence. »
Visiblement, les Luxembourgeois semblent sur le bon chemin. « Par rapport au début de saison, des joueurs sont venus s’ajouter. C’est ainsi que j’ai récupéré depuis trois semaines Sanel Latic. Guillaume Decroyer est lui aussi revenu dans le coup, sans oublier Johnny Amadei. Il avait, au début, du mal à combiner football et football en salle mais il s’est petit à petit adapté pour devenir notre meilleur buteur.
La concurrence est nettement plus marquée et cela force les joueurs un peu en retrait à s’arracher pour récupérer une place dans l’effectif. Je n’oublie évidemment pas Mourad Lazaar, qui reste une des pierres angulaires de notre édifice. »
« TOUTES LES EQUIPES SE VALENT DANS NOTRE CHAMPIONNAT »
Du coup, on se remet à regarder vers le haut du classement. « Dans ce championnat où quasi toutes les équipent se valent, nous n’avons finalement que cinq points de retard sur la troisième place détenue par Gilly que nous venons de battre. Il ne faut pas s’enflammer, mais je nous estime capable de terminer dans le top 5.
Le but est de se rassurer le plus vite possible pour offrir aussi du temps de jeu à nos chances dans un climat serein. Nous voulons aussi rester la vitrine du futsal luxembourgeois. Et cela ne passe pas forcément un jour par la D1 car si c’est pour imiter Cocoloco Arlon et déposer le bilan après deux moins de compétition, ça n’en vaut pas la peine. »
Avant de célébrer les fêtes de fin d’année, l’Union Arlon défiera vendredi Family La Louvière. « Voilà une occasion de poursuivre notre remontée. »
Nicolas TOUSSAINT