C’était le match au sommet ce dernier vendredi en Nationale 2B de l’A.B.F.S. entre le leader de Engie CHU Liège et l’un des ses rivaux pour le titre de Futsal Evere. La partie n’a pu aller à son terme. «M. Vrancken a stoppé les débats à 3-3, alors qu’il restait une minute et trente secondes», explique le coach d’Engie CHU Liège, Salvatore Castellano. «En plus d’être privés de nos deux gardiens, Ismaël El El Ghoulbzouri n’était pas là non plus. Nous avons mené 3-1, avant de louper plusieurs balles de 4-1. A l’inverse, Evere a recollé. Puis, il y a eu une bousculade entre deux joueurs. Un attroupement s’est formé. Alors que l’on s’attendait à ce que l’arbitre prenne deux ou trois minutes pour calmer tout le monde, il a préféré mettre un terme au match, alors que tout ce passait bien jusque-là. Personne n’a très bien compris.»Abdelrekak Fassi donne sa version: «On perdait 3-1 et l’équipe a joué avec orgueil pour revenir à 3-3, avant que l’arbitre arrête le match», déclare le coach d’Evere. «Un élément d’Engie a commis une faute. L’harbitre, pas tout près de la phase, a d’abord donné un coup de coin. Les deux joueurs se sont énervés et l’arbitre a alors sifflé la fin du match, car il ne savait pas à quels joueurs il devait donner la carte. Les deux camps sont intervenus pour calmer les esprits. On a des vidéos.»
Ce sera à la Commission Sportive Nationale de trancher. «La logique voudrait que le score soit entériné, vu que c’était à moment un score de parité et que le match touchait à sa fin», concluait pour sa part Salvatore Castellano.
En attendant, Engie CHU Liège reste en tête, alors que Futsal Evere est troisième aux points perdus.
N.T.