Pour le deuxième vendredi de suite, le Mini Excel Wavre-Limal n’a pu aller au bout de son match. Il rencontrait l’Inter Huy. « Si cela s’était un peu terminé dans le chaos contre Futsal Louvain, ici ce fut plutôt la surprise lorsque l’arbitre a mis fin au duel à 4-4 à une minute environ du terme », explique le joueur du «Mini Excel», Ronald Michiels. « La raison? L’arbitre a sanctionné le capitaine adverse qui avait commis une faute et nous avons hérité d’un penalty aux neuf mètres synonyme de balle de match, vu qu’il restait à peine quelques secondes. Le joueur hutois a été expulsé (jaune) et a voulu en connaître la raison auprès du référé. Cela a pris certes un certain de temps et alors qu’on avait pris le ballon pour le poser sur le point de réparation, l’arbitre a mis fin au duel estimant que le joueur ne voulait pas quitter le terrain. Pour moi, il ne s’agissait d’une question de secondes. L’arbitre a peut-être précipité les choses. Dommage car même si le succès devrait nous revenir sur tapis vert, on aurait préféré forcer la décision sur le terrain. »
«TROIS FOIS JE LUI AI DEMANDE DE SORTIR»
A Huy, on ne comprend pas cette décision arbitrale. « On ne sait pas trop pourquoi l’arbitre nous a sanctionnés d’un penalty aux neuf mètres qui était déjà le troisième accordé au Brabançons », explique le joueur hutois Liridon Vitija. « Notre capitaine, Aboubaker Guilmi a logiquement voulu obtenir une explication de l’arbitre, qui n’a rien voulu savoir. Et alors qu’il voyait qu’il n’arrivait à rien, notre capitaine était en train de se diriger dans ma direction afin de me céder son brassard. A la surprise générale des deux équipes, le référé a donné le coup de sifflet final. Nous avons filmé tout la scène pour nous défendre devant la Commission Sportive Nationale. »
L’arbitre de la rencontre, Philippe Verbruggen (photo ci-contre) nous donne sa version. « Pas de doute, il y avait bien faute », estime Philippe Verbruggen. « Le capitaine visiteur a percuté avec son genou celui d’un adversaire. Un penalty aux neuf mètres s’imposait, mais l’auteur de la faute que j’ai expulsé (jaune) ne se décidait pas à quitter le terrain, tout en rouspétant. Je lui ai pourtant demandé à trois reprises de la faire, alors que cela commençait également à devenir nerveux sur le banc hutois. Du coup, je n’avais plus d’autre possibilité que d’arrêter la partie. »
Nicolas TOUSSAINT