La formation de l’Arena Wavre, qui évoluait encore en… P2 la saison dernière, occupe toujours le dernier rang en Nationale 2B à l’ABFS. Il est vrai que son calendrier ne plaidait pas vraiment en sa faveur. Lors de leur cinq dernières rencontres, les Wavriens ont affronté ni plus ni moins que le… top 5, alors que ce vendredi 24 février, ils accueilleront le sixième classé de Futsal Evere. Dès lors, le bilan de 1 sur 10 n’est pas surprenant. Toutefois, l’écart n’a jamais été énorme. Les deux revers les plus larges ont été concédés par trois buts d’écart seulement contre Boca Junior Tirlemont (1-4) et dernièrement face à l’Inter Huy (4-7).«Nous avons retrouvé une bonne mentalité, alors que de nouveaux joueurs sont venus d’ajouter, tels, Blaise Ngoma, qui était déjà des nôtres lors du titre en P2, et Nabil Boulatiour», explique le C.Q. et capitaine wavrien, David Lejeune (photo). «Cela était nécessaire. Certains avait été envahis par le découragement lorsque nous avons affronté ces mêmes équipes de tête au premier tour. Plusieurs ont alors pensé que nous n’avions pas du tout le niveau et ont préféré quitté le navire. Mais tout cela est le passé. Malgré les dernières défaites, nous n’avons jamais été ridicules. Lors du partage lors du derby face au Mini Excel Wavre-Limal, nous menions encore à quelques minutes du terme, avant d’être rejoints et de louper encore un penalty aux neuf mètres. Preuve que les progrès sont manifestes.»
UNE SAISON EN AVANCE
En attendant, le retard s’est accumulé. L’Arena Wavre ferme la marche et concède désormais cinq unités de retard sur l’antépénultième, Picardie Bruxelles, qui a remporté un duel capital contre DBM Fléron. «Les «Picards» comptent toutefois un match de plus et dès lors mathématiquement, tout reste possible. Après ce vendredi, Futsal Evere, qui n’est pas facile à manier, surtout devant ses chauds supporters, nous allons en découdre uniquement avec des équipes de seconde partie de tableau. On espère cette fois que les points vont tomber dans l’escarcelle. Maintenant, si dans le pire des cas, la relégation ne pouvait être évitée, ce ne serait pas un drame non plus. Lorsque nous avons hérité du matricule du Mini Wac Ixelles, nous pensions reprendre sa place en D3, avant que les Ixellois ne grimpe en D2 via leur seconde position. Nous allons toutefois nous battre pour éviter ce scénario. Nous étions, il est vrai toujours «amateur», jusque dans la réception des adversaires et des arbitres en début de saison, mais nous nous sommes depuis structurés. Même sportivement parlant, les équipes de tête que nous avons affrontées nous ont fait des compliments sur notre jeu. On espère donc que le meilleur est à venir…»
Nicolas TOUSSAINT