L’Escale Oreye a connu un exercice 2015/2016 plutôt mouvementé avec le retrait chahuté tout d’abord de Fanis Kounavis au poste de coach. La température était fortement montée entre ce dernier et le C.Q. et gardien des Orétois, Damien Moor, avant que la situation ne s’apaise avec le temps. Finalement, Thierry Dethier (qui s’est recasé pour la campagne à venir à l’AJS Ougrée en Nationale 3D) avait repris le groupe en main. Ensuite, c’est Damien Cremer qui lui a succédé fin janvier. Ce dernier est arrivé à positionner l’ «Escale» à la septième place, tout en évitant de jouer trop près de la zone rouge. Vu les aléas de la saison, le contrat est donc rempli. Pourtant, Damien Cremer ne poursuivra pas sa mission chez les Liégeois. «Je coacherai dorénavant un club de P1 du Brabant Flamand», explique Damien Cremer. «En fait, j’accompagne Frankie Claes qui était coordinateur de l’équipe à Oreye et qui veut désormais lancer son propre club. Celui-ci militera directement en P1 grâce à la reprise de la gestion d’un matricule., ce qui m’arrange. Comme je suis militaire de profession, je suis souvent du côté de Bruxelles. C’est une nouvelle expérience qui s’offre à moi et c’est l’occasion de me lancer un nouveau défi avec un groupe que je dois découvrir.»
LA SUCCESSION EST LANCEE
Vu le bon travail réalisé, les dirigeants de l’Escale Oreye ont tenté de conserver notre interlocuteur, mais rien n’y a fait. «Ma décision est bien entérinée. C’est sûr que sportivement, poursuivre au niveau de la D2 aurait été un honneur, mais le boulot compte avant tout. Je pense avoir mis ma contribution au sauvetage de l’Escale la saison dernière. J’ai repris un groupe secoué par les soucis internes que nous avons connus. Il a fallu apporter de la sérénité à cet effectif ensuite modifié. On a réalisé quelques jolies prestations en terminant parmi le bon peloton. Je souhaite déjà bonne chance à mon successeur.»
Joint par nos soins, Damien Moor et son comité ne l’a toujours pas trouvé. Ils auront réunion ce vendredi pour peut-être désigner le coach 2016/2017.
Nicolas TOUSSAINT