L’Atlas liège continue son bout de chemin pour sa première expérience en Nationale 2B de l’A.B.F.S. Depuis 2018, les points tombent régulièrement dans l’escarcelle, mais jamais deux matchs d’affilée. «Nous voilà ainsi depuis le début de l’année avec un bilan de 6 sur 14», précise le coach de l’Atlas, Ibrahim El Ghoulbzouri, arrivé en cours de championnat. «Ce n’est pas énorme. Le souci, c’est que je ne peux avoir le même effectif tous les vendredis, en raison des blessures, mais aussi des obligations du football. Du coup, cela se ressent au niveau de notre régularité. Contre Engie CHU Liège, le leader nous sommes passés très près de la montre en or en ne nous inclinant que durant les derniers instants. Dernièrement, par contre, face à Escale Oreye, nous n’étions que cinq. Pourtant à sept minutes du terme, nous menions encore 4-1. Nous avons fini par craquer en concédant l’égalisation.»Notre interlocuteur en est persuadé: son équipe n’est pas à sa place. «Si je pouvais bénéficier sur une sélection le plus souvent complète, on ne jouerait peut-être pas le titre, mais par contre certainement le podium. J’ai, de plus, pas d’éléments de moins de 20 ans. Dès lors, on se montre parfois naïf lors des grands rendez-vous. Certains sont encore en phase d’apprentissage et en D2, cela ne pardonne pas.»
PLUS AMBITIEUX LA SAISON PROCHAINE
Le frère d’Ismaël El Ghoulbzouri qui évolue pour sa part à Engie CHU Liège tente d’apporter son expérience au groupe. «Au départ, je devais renforcer l’équipe comme joueur. Mais depuis un an, je traîne une blessure au genou et au ménisque qui m’empêche de m’y remettre à fond. J’ai donc accepté de diriger l’équipe. Pour une première saison en D2, on ne se débrouille pas trop mal.»
L’objectif est désormais de vite prendre les points nécessaires pour reconduire mathématiquement le bail dans l’antichambre. «On sera au repos ce prochain vendredi et on enchaînera par la visite d’Albacars Berchem, qui pointe une unité derrière. Ce sera réellement l’occasion de faire un pas de plus vers le maintien. Nous avons notre sort en main. C’est un avantage. Si tout se passe comme prévu, on pourra alors la saison prochaine se montrer un peu plus gourmand. Nos jeunes reprendront avec un peu plus d’expérience et cela nous permettra d’être certainement plus compétitifs.»
NICOLAS TOUSSAINT