Après deux revers de rang face à Tirlemont United et Hoboken Ster, adversaires directs, le Mini Excel Wavre-Limal ne pouvait plus se louper lors de la défunte journée contre les lanterniers de ZVK Mortsel. Les «Coalisés» sont arrivés à leurs fins, non sans mal: 5-4. « Alors que la réussite nous avait clairement boudé lors des semaines précédentes dans les derniers instants, ce fut, cette fois, le scénario inverse », explique le doyen de l’équipe, Ronny Michiels (Photo ci-contre). « Le cadre du but s’est montré en notre faveur. Nous avons réussi à réaliser le seul break du match à dix minutes du terme (5-3). Nos adversaires ont alors opté pour un gardien volant et il faut reconnaître que nous avons souffert. On a finalement conservé la totalité de la mise, malgré un dernier but encaissé. »Voilà ainsi les Wavriens avec trois unités d’avance sur la zone rouge, mais aussi un match de plus par rapport à Mortsel, avant-dernier. « On n’avait plus le droit à l’erreur. Moralement, c’est un succès important, mais tout reste à faire.
Contrairement à la saison dernière où une équipe comme Woppets Woluwé n’avait pas le niveau (2 sur 52), le classement dans se seconde partie de tableau est très serré. Beaucoup d’équipes se valent et chaque point pris est important. On s’en était sorti avec seize unités lors du précédent exercice. Cette fois, cela ne sera pas probablement pas suffisant. »
Si bien que la prochaine rencontre contre Anvers Piranha, antépénultième, sera à nouveau cruciale. « J’ai vu cette formation un quart d’heure contre Eurofoot Tervuren (4e), qui était mis en difficulté. Cela ne s’annonce dès lors pas simple du tout. »
CHOC DES GENERATIONS
Toutefois, on ne veut pas se mettre la pression. « Nous devions compter sur Arnaud Ramboux, bon joueur qui arrivait de Provinciale, mais blessé au football, il ne sera pas opérationnel cette saison. Et lorsque nous avons appris qu’en plus, Clément Moors, notre C.Q. et buteur, ne pourrait plus nous épauler car il signait à Walhain en D3 en football, on savait que l’on allait de nouveau connaître une saison compliquée. Heureusement, on peut parfois obtenir le renfort d’amis comme Fabian Quintin et Mohamed Zeroual. Lorsqu’ils sont présents, nous pouvons être davantage compétitifs. »
Si le maintien reste l’unique objectif, une relégation ne serait pas catastrophique. « Nous avons voulu élaguer le noyau pour nous retrouver entre joueurs sérieux, qui paient leur cotisation pour jouer. Il nous faut un budget de 3.000 € pour tenir un championnat et l’organisation de manifestations comme un soupers et un tournoi nous permettront de le boucler.
Nous formons avant tout une famille, même si j’ai un peu dû gérer le choc des générations. (rires) En effet, à 43 ans, j’évolue à côté de joueus qui ont la moité de mon âge. Mais le courant passe.
Nous n’avons pas de coach attitré. Alexis Bradfer s’occupe des convocations et lors du match, chacun à le même temps de jeu. Par contre, lorsqu’il faut prendre une décision pour élaborer une tactique, en tant que doyen, je tranche. »
Quant à Clément Moors, malgré ses obligations footballistiques qui l’obligent à renoncer à la salle, il reste le supporter numéro un de l’équipe. « Une fois son entraînement de foot terminé le vendredi, il vient nous voir à l’œuvre pour nous soutenir. C’est évidemment très important d’avoir l’un des piliers du club derrière nous. »
Nicolas TOUSSAINT