Family La Louvière a retrouvé des couleurs depuis le mois de janvier en Nationale 2A de l’A.B.F.S. D’un 7 sur 26, les Louviérois sont passés à un bilan de 11 sur 18. Visiblement, le retour des blessés a porté ses fruits. «En plus d’avoir joué trois matchs sans gardien spécifique suite à l’indisponibilité de Nicolas Palumbo, trois pions importants nous ont beaucoup manqué», commente le joueur et coach du Family, Luigi Scichilone. «Mon frère, Nicolas (photo) s’est déchiré au mollet. Abdullah Icel a connu un problème récurrent au niveau du genou. S’il termine en boulet de canon, il a été inactif durant un moi et demi. Enfin, blessé au foot, notre recrue qui apportait de la vitesse et du danger, Frédéric Dulière a lui aussi été absent pendant deux mois.»Du coup, après un 6 sur 6 prometteur, cela a été la panne sèche. «On est resté dix matchs sans la moindre victoire (1 sur 20). Cela ne nous était jamais arrivé. On s’est posé des questions et en même temps, on savait qu’avec ces trois joueurs parmi nous, cela ne serait jamais arrivé. On a géré cela calmement, sans jamais tirer la sonnette d’alarme.»
Résultat? Une remontée à la dixième place, avec un quatrième match sans défaite aligné ce dernier vendredi contre le Sporting Soignies (8-5). «Entre janvier et février, nous devions affronter quatre concurrents directs pour le maintien: MFC Morlanwelz, Sicile Pont-de-Loup, RC Anderlues et Salaam Malines. On s’était fixé un 6 sur 8 et nous avons finalement pris un point de plus, avec un groupe à nouveau au complet. La confiance est revenue. Nous avons retrouvé notre véritable niveau. Au premier tour, nous avons dû, vu les circonstances laisser au jeu des gens plus longtemps que prévu. Cela manquait aussi parfois d’expérience. Tout est depuis rentré dans l’ordre. Plusieurs équipes auraient paniqué dans notre situation. Cela n’a jamais été le cas chez nous.»
UN RÔLE D’ARBITRE
Si, mathématiquement, le maintien n’est pas encore assuré, Family la Louvière en prend le chemin. «Notre fin de saison ne sera pas des plus simples, mais nous avons une marge d’avance sur la zone rouge. Dans les quatre matchs à venir, All Blacks Berlaar semble abordable. Pour le reste, on en découdra avec trois équipes toujours en lutte pour le top 2: notre prochain adversaire de Rebecq United, ZVC Hove et Napoli Stekene. Comme nous l’avons fait à Magic Thulin (3-3), on tentera de jouer notre rôle d’arbitre, en essayant de grappiller l’une ou l’autre unité, ce que nous ne sommes pas parvenus à faire au premier tour. Quant à la saison prochaine, il ne devrait pas y avoir, comme de coutume chez nous de chamboulement. Si un joueur arrête, ils sera remplacé. On n’a jamais donné un coup de fil pour se renforcer. On ne changera pas une bande de vieux briscards qui s’accrochent en D2.» (rires)
NICOLAS TOUSSAINT