Le Sporting Soignies, en besoin de points (5 sur 14), a reçu vendredi dernier la visite du leader de Rebecq United, possédant le maximum de points après huit rencontres en Nationale 2A à l’ABFS. Le duel à l’allure de derby (les deux localités ne sont sont distantes que de 14 kilomètres) n’a pu aller à son terme. M. Dubois a sifflé la fin des hostilités, alors qu’il restait encore environ cinq minutes. «Le score était de 2-2 au repos», explique le président sonégien Ilias Lamdouar. «Rebecq a repris l’avance et c’est alors que l’arbitre a sanctionné un premier joueurs adverse, qui a écopé de la carte rouge, pour une seconde jaune justifiée. Nous sommes parvenus à égaliser. La tension est montée d’un cran. Un autre joueur de Rebecq a été exclu. Ses supporters sont alors montés sur le terrain. L’homme en noir ne s’est plus senti en sécurité et il a stoppé définitivement les débats.»
Le capitaine de Rebecq nous donnait sa version. «L’arbitre a un peu perdu les pédales durant les dix ou douze dernières minutes», estime Salvatore Giannone. «C’était fortement engagé des deux côtés, tendu, mais jusque-là, le fair-play régnait entre les joueurs des deux équipes. Puis, des doubles cartes jaunes sont sorties, provocant les exclusions de Bilal El Hafid et Elhadi Marzougui. Pour ce dernier, il s’agit de deux bristols pris coup sur coup, en même pas deux minutes. L’homme en noir a eu la main lourde. Il y a eu quelques échauffourées et les supporters des deux camps sont alors intervenus. Suite à cet envahissement général, l’arbitre a décidé d’arrêter.»
ENVAHISSEMENT PAR QUI?
Il restera donc à connaître la décision de la Commission Sportive Nationale de l’A.B.F.S. «On ne verrait aucun mal à rejouer ce match», enchaîne Salvatore Giannone.
Du côté de Soignies, on espère une issue favorable. «Ce qui nous inquiète juste, c’est que dans la rapport de l’arbitre, ce dernier a indiqué envahissement de terrain, sans préciser que les supporters de Rebecq en étaient à l’origine», conclut Ilias Lamdouar. «On verrait mal être sanctionné sur tapis vert. C’était 3-3, alors qu’il restait cinq minutes à disputer à cinq contre trois.»
NICOLAS TOUSSAINT