Alors que les championnats ont débuté depuis environ un mois, une équipe de Provinciale 1 namuroise n’a, à ce jour, toujours pas disputé la moindre rencontre, alors que d’autres adversaires en affichent déjà cinq. Il n’est nullement question de forfait général puisqu’il faut se plonger dans le calendrier de l’annuaire namurois à la date du… 4 octobre pour trouver trace du premier match au MFC Natoye.« Nous n’avons pas eu d’explication officielle, mais la décision d’Action 22 Philippeville, pensionnaire de P1, de stopper ses activités au mois de juillet n’y est certainement pas étrangère », explique le président du club, Franco Masarotti. « Du coup, la Ligue nous a repêchés en tant que meilleurs troisièmes de P2 pour compléter l’élite. Et probablement qu’à ce moment, l’établissement du calendrier était en déjà avancé. On se doute qu’il a donc fallu remplacer toutes les données et les heures de salles disponibles des Philippevillains par les nôtres dans le programme. Nous devions néanmoins débuter ce vendredi 27 septembre contre l’Olympic Mosan Dinant, mais c’est le jour de la Fête de Communauté Française et la salle n’est pas libre. Ce match a été reporté au 25 octobre. »
Impossible pour le club d’organiser des matchs amicaux pour combler ce vide, puisque tous les autres clubs sont actifs dans leurs séries respectives. « Forcément, les joueurs ne sont pas très heureux, même si cela a permis à certains de s’impliquer totalement dans leur préparation en football. Psychologiquement, il ne sera peut-être pas simple de commencer la compétition en tant que lanterniers, même si l’on en connaît les raisons. On risque aussi de connaître un manque de rythme par rapport aux adversaires. Bref, on s’estime pénalisé, alors que nous n’y sommes pour rien. »
Dès le mois d’octobre, les rencontre risquent de se succéder rapidement, afin de se mettre à niveau. « En jetant un coup d’œil sur le calendrier, notre retard de matchs à disputer devrait être résolu pratiquement au terme du premier tour., ce qui veut dire que nous allons devoir jouer parfois deux matchs par semaine. Il faudra tenir physiquement, puisque les joueurs auront aussi leur entraînement de foot à gérer. On souhaite déjà bonne chance à notre coach, Didier Depas. »
Si notre interlocuteur est néanmoins satisfait de voir son club accéder à la P1, c’est un peu au détriment de sa promotion d’arbitre. « J’aurais pu diriger pour la première fois cette saison des rencontres de l’élite provinciale, mais la montée de notre club m’en empêchera. »
Nicolas TOUSSAINT