Même si ce n’est pas encore mathématique, le Borussia Loyers semble avoir tout en main pour assurer une seconde saison en D3: trois points de plus par rapport à la zone rouge et un ou deux matchs de moins disputés par rapport à ses principaux adversaires, qui se nomment FC Cinacien, Côté Obscur Anderlecht et Tropical Louvain. Pourtant, on ne peut pas dire que la spirale actuelle soit pleinement positive. « Nous avons alterné le chaud et le froid et pour l’instant, la température est plutôt négative », affirme le C.Q. du club, Serge Henry. « Toutes les conditions semblaient réunies lors de notre dernière rencontre pour faire un pas capital vers le maintien lors du derby face contre l’Inter Namêche. Pourtant, malgré la présence d’un banc fourni, ce fut une catastrophe (2-6). Les Intéristes, sans forcer, ont raflé la mise, alors qu’ils n’avaient plus vraiment de rôle à jouer cette saison. On a même assisté à quelques petits gestes de mauvaise humeur entre équipiers, alors que c’est justement le collectif qui fait notre force. Depuis, j’ai senti un peu les joueurs meurtris. J’espère que tout cela oublié pour notre prochaine confrontation ce vendredi 11 avril face à Kessel-Lo, qui est démobilisé. Le souci, c’est qu’on ne sait jamais à l’avance si l’on sera six ou dix. La concurrence du football fait rage, d’autant que le club local est parti pour se qualifier pour le tour final et que la pression sera encore mise sur nos joueurs pour qu’ils évitent de trop se dépenser en salle. »
Toutefois, en négociant bien la chose, les «Béliers» devraient parvenir à leurs fins. Et si c’est le cas, il restera toutefois un problème à résoudre. On sait que la configuration de la salle ne répond pas aux critères de l’ABFS. Le club avait demandé et obtenu une dérogation pour quand même évoluer au centre sportif de Loyers. Cette dérogation n’était valable que pour cette saison. Qu’en sera-t-il donc si l’équipe assure bel et bien son maintien en D3 au terme du championnat? « Les nouvelles sont rassurantes. On sait que la Ville de Namur va fait le nécessaire au moment de la réfection du terrain pour tenter d’approcher les dimensions minimum requises, même si le mètre qu’il nous nous manque en largeur ne pourra jamais être totalement résorbé. Mais la Ville s’est mise en contact avec l’ABFS pour expliquer la situation et montrer qu’elle fait son possible. Nous avons, de plus, le soutien de la LFFS-Namur. Et puis, on se dit aussi que si cette dérogation n’est pas reconduite, d’autres salles de la province comme Auvelais et Anhée ne seraient pas, après renseignements pris, non plus agréées. Dès lors, on a bon espoir. »
Et si le pire des scenarii devait arriver? « Pas question de quitter notre salle actuelle. On repartirait alors sagement en Provinciale 1. »
Nicolas TOUSSAINT