Lunch Bastogne a terminé au quatrième rang de la P1 de la « Province du Luxembourg ». Un bilan qui n’est pas vraiment celui espéré par son C.Q. et coach. «Nous nous sommes pourtant retrouvé à mi-parcours en tête avec les Gunners Mussons et avec un point d’avance sur les futurs champions d’Action 22 Tenneville», explique Donovan Hinck. «Nous avons ensuite connu des soucis d’effectif. La motivation manquait dans le chef de certains. Les désistements ont alors été fréquents. Nous avons fait preuve d’une énorme irrégularité, capables de battre deux fois UFA Hotton, qui a terminé troisième, tout en ne prenant pas un seul point face à Flod’Ja Orval qui s’est sauvé de justesse.»Malgré tout, on retrouvera bien Lunch Bastogne en D3 nationale (ABFS) la saison prochaine. «On a d’abord appris l’arrêt du MF Habay, dont le matricule nous intéressait, mais la reprise ne s’est pas concrétisée. Puis, ce fut au tour de l’Union Arlon de renoncer. Ensuite, les Gunners Musson ont déclaré forfait lors du test-match contre Action 22 Tenneville, pour éviter d’être obligé d’accéder à la D3. Du coup, on s’attendait à une proposition pour venir compléter la D3. Nous n’avons pas hésité.»
Le club avait déjà connu ce niveau, sous la dénomination d’IDT Bastogne. «Nous avons vécu trois campagne à cet échelon dont la dernière en 2011-2012. Nous aurions déjà pu le retrouver fin de saison dernière. Nous avions terminé seconds avec un bilan de 46 sur 52. Nous avions malgré tout refusé la proposition de rejoindre la D3, car nous préférions la forcer par nos propres moyens en fêtant le titre.»
CINQ ARRIVEES
Pourquoi avoir donc accepté de franchir à nouveau le pas cette saison en ne terminant que quatrième? «En raison des transferts déjà actés pour l’exercice 2016-2017. Cinq joueurs vont débarquer. Nous pourrons compter sur Jérémie Vandenbergh et Mourad Lazaar, qui évoluaient en D2 à l’Union Arlon. Le gardien du MF Habay, Sami Kalifa arrive également, lui qui a aussi connu la D1 au Cocoloco Arlon. Steve Lalloyer nous rejoint du Cosmos Stavelot, alors que Michaël Picard reprendra le chemin des terrains. A ceux-là s’ajouteront sept éléments du noyau actuel, sans compter que deux autres resteront à disposition. Avec quatorze joueurs, la concurrence sera forcément présente. Pour les automatismes, cela ne devrait pas poser problème. Steve Lalloyer a déjà évolué cinq ans chez nous et Jeremie Vandenbergh, sept saisons.»
Les ambitions ne seront toutefois pas démesurées. «Le maintien sera d’abord visé. Nous tenterons ensuite de nous placer le plus haut possible dans la hiérarchie.»
Nicolas TOUSSAINT