Une rencontre prévue vendredi 20 septembre n’a pas eu lieu en Nationale 2B: celle devant mettre aux prises HCT Besonrieux et Pharos Saint-Nicolas. Kevin Ataty, le gardien de Besonrieux, nous en explique les raisons: « Nous sommes arrivés à la salle une heure avant le début de la rencontre. Alors que le coup d’envoi approchait, nos adversaires n’étaient toujours pas là. Ils sont finalement arrivés à 21h58, soit deux minutes avant le début du match. Lorsque nous avons voulu aller chercher le sac dans lequel le matériel indispensable à la table se trouvait, on s’est aperçu qu’il avait disparu. Nous nous retrouvions donc sans marquoir officiel. L’arbitre a quand même fait l’appel à 22h12, pendant que l’un des nôtres se chargeait d’aller chercher un marquoir de remplacement. Pour être certain de ne pas débuter pour rien, l’arbitre, M. Bertrand, a joint par GSM Monsieur Bivort, secrétaire de la Commission Sportive Nationale, qui lui a répondu: « C’est à l’appréciation de l’arbitre ». Celui-ci était d’accord de débuter la rencontre, mais pas nos adversaires, se justifiant par le fait que le règlement impose un marquoir officiel. Devant ce refus, le’arbitre n’a pas eu d’autre choix que de renvoyer tout le monde au vestiaire. »
Pour prouver sa bonne foi, le club a déposé une plainte. « Un procès-verbal a été rédigé et nous l’avons fait parvenir dès samedi au secrétariat de l’ABFS. Dans ce sac, se trouvait aussi trois ou quatre ballons ainsi que des chasubles. »
Les visiteurs nous donnent leur version: « Nous sommes effectivement bien arrivés à la bourre, mais les joueurs étaient sur le terrain avant le coup d’envoi », explique Christo Kounavis, le C.Q. de St-Nicolas, absent ce jour-là, mais mis au courant de tous les événements par son frère et coach, Fanis. « Besonrieux nous a fait savoir que son marquoir officiel avait été dérobé. Mais finalement, n’était-ce pas une façon de reporter le match car ils étaient peut-être déforcés? Nous n’en savons rien. De toute façon, le règlement est clair. Sans marquoir officiel, pas de match. Nous avons accepté d’attendre un quart d’heure mais après ce laps de temps, lil n’y avait toujours pas de marquoir. Nous n’allions pas attendre indéfiniment.
Effectuer quasi deux cents kilomètres pour rien du tout est frustrant. On espère que l’instance compétente chargée de traiter cette histoire prendra ses responsabilités. »
Nicolas TOUSSAINT