C’est peu avant la finale de la coupe féminine de la province du Hainaut, début juin, que l’on apprenait que cette apothéose contre Wombats Anderlues serait la dernière rencontre de l’histoire des « Dragon’s Girls » de Mons. Depuis 2008, le club cher à la présidente et gardienne Claudia Capouillez était devenu au fil des saisons une des références du football en salle féminin du royaume, mais l’histoire s’est terminée pour les championnes de Belgique 2013/2014, finalistes de la dernière Coupe de Belgique. Du coup, le groupe a complètement éclaté. « Les raisons, sur lesquelles je ne préfère pas m’étendre, sont d’ordre privé », explique un des piliers de l’équipe, Emilie Vanardois (sur notre photo ci-contre). « Cela m’a forcément déçu que l’aventure se clôture du jour au lendemain. J’avais intégré l’équipe voici deux saisons et durant ce laps de temps, j’ai connu le titre provincial, deux coupes du Hainaut, un titre francophone et un national. Tout cela, c’est déjà malheureusement du passé. »
Mais notre interlocutrice, qui évolue au football en D1 à l’Union Saint-Ghislain/Tertre/Hautrage Ladies, a pris goût à la discipline. Elle continuera ainsi à pratiquer le football en salle au sein d’une nouvelle formation. « Même si on a joué les sommets ces dernières saisons à Mons, je pratique avant tout le football en salle pour le plaisir et je n’avais pas envie que cela s’arrête. Je ne sais ce que feront les autres membres des « Dragon’s Girls » mais personnellement, j’ai décidé de lancer mon propre club avec une amie, Sandrine Delvaux. Cette dernière sera C.Q. et moi présidente. Le noyau regroupera d’anciennes équipières du football. La dénomination sera Les Roubby de Frasnes-lez-Anvaing. »
La nouvelle formation, tout comme Dragon’s Girls Mons lors de la saison écoulée, militera dans le championnat féminin de la province du Hainaut. « Mais forcément, le niveau sera moindre. Nous pourrons compter sur une douzaine de joueuses. On se lancera sans prétention. Vanessa Kerckhofs sera la seule des «Dragon’s» a peut-être me rejoindre, puisque Laura Gorniak, prise par ses études et voulant mettre l’accent sur le football, va probablement arrêter. »
Nicolas TOUSSAINT