5 contre DBM Fléron. Pourtant, avant le match, la sérénité n’était pas à son comble. « On savait qu’on n’avait plus à se préoccuper du résultat de nos dauphins de Futsal Elite Binche et qu’un succès suffirait à notre bonheur », explique le coach, Patrick Poli. « Le souci, c’est que depuis un mois, nous perdions un peu nos moyens voyant l’échéance s’approcher. Nous avions ainsi enregistré deux revers face à Besonrieux, alors que l’on menait encore 6-5 à deux minutes du terme, et au Celtic Visé. Nous avions certes aussi battu Walcourt/Strée et Family La Louvière, mais nous n’étions plus aussi intransigeants qu’en début de saison. Enfin, contre Fléron, mes joueurs se sont à nouveau lâchés et le suspense s’est vite dissipé. Nous sommes parvenus à rester concentrés jusqu’au bout, avec cette délivrance finalement méritée. Une semaine avant ce rendez-vous et pour ramener un peu de confiance, j’avais pris chaque joueur individuellement. Cela n’a finalement pas été vain. »
Les Montois, qui pouvaient compter sur le soutien de près de 200 supporters, n’ont pas manqué de faire la fête. « Le staff et moi, nous en avons bien profité jusqu’à deux ou trois heures du matin, mais je sais que des joueurs sont rentrés chez eux passé six heures. C’est logique, ils avaient besoin de décompresser (rires). On se retrouvera encore lors du dernier match à domicile contre l’Union Arlon pour partager ce soir-là une grosse soirée. »
Voilà une nouvelle promotion pour Patrick Poli qui, en quatre ans de présence, était déjà parvenu à faire monter l’équipe de D3 en D2. « J’ai eu la chance de compter sur un groupe réceptif.
Je retiendrai la superbe saison de mon gardien, Laurent Cambraye, qui est tout autant important dans la cage que dans le vestiaire. J’ai, pour habitude, une fois rentré chez moi après le match, d’accorder une note sur dix dans un calepin à chacun de mes joueurs. Laurent a assurément la meilleure moyenne avec un 8 sur 10.
Je n’oublie pas non plus Mourad El Araichi ou Jamal El Madani, qui se sont aussi copieusement illustrés. Et que dire de Mehdi Bouanati, qui affiche un bilan personnel de 55 réalisations en championnat. Il n’a, par contre, marqué aucun de nos douze buts contre Fléron. La raison est simple. C’est qu’il a voulu jouer… derrière. Jamal El Madani était absent et il a souhaité le remplacer. Et force est de constater que cela fut une agréable surprise. »
Flamengo Mons aura ainsi l’immense privilège de faire partie de l’élite du football en salle la saison prochaine en D1. « Par rapport à mon plan de bataille, nous avons gagné un an sur notre calendrier. Je n’ai jamais coacher à ce niveau et évidemment, je suis très excité par ce nouveau challenge.
Pour cette première saison, nous éviterons de mettre la barre trop haut, d’autant que j’espère attirer quatre renforts, deux de D2 et autant de D1 qu’il faudra intégrer dans la bande, dont j’espère conserver l’immense majorité. Tactiquement, la D1 demandera davantage de mises au point, mais je nous estime tout à fait capable de joueur un rôle entre la septième et la dixième place. »
Nicolas TOUSSAINT