Pour un but, Selaklean Thulin a laissé filer la première manche de la finale des playoffs à GS Hoboken (6-5). Rien de catastrophique en soi, puisque dans leurs installations, les Hennuyers auront l’occasion de remettre les pendules à l’heure ce vendredi dès 21h30. N’empêche que la pression sera forcément sur leurs épaules. Les Anversois le savent et prendront les risques nécessaires en sachant qu’au pire, ils auraient une ultime chance de forcer la décision lors de la belle, qui serait alors fixée au lundi 25 mai.« C’est vrai que l’équipe la mieux classée à l’issue de la phase classique a l’avantage de disputer la belle à domicile, mais jouer un premier match sur le terrain adverse, ce n’est pas un cadeau », estime le C.Q. et «T2» du Selaklean, Benoît Fumière. « Mais bon, c’est le règlement et il y a bien d’autres choses qui m’échappent, comme celui de ne pas pas avoir vu le joueur de Hoboken, Steven Dillien, élu meilleur joueur de l’année 2014 quand je vois la fin de saison qu’il est en train de livrer. Il l’avait reçu le trophée en 2012. Cela veut-il dire qu’il n’a pas confirmé? Que du contraire ,bien entendu. Non, on a préféré élire le gardien, Birger Maes. Je n’ai rien contre le garçon, mais son équipe du ZG Louvain jouera la saison prochaine en… D2. »
En attendant, les Thulinois devront oublier ce premier rendez-vous perdu de cette finale et repartir à zéro. « Nous sommes pourtant parfaitement entrés dans ce match. A 0-3, Hoboken s’est relancé (1-3) et on a loupé dans la foulée le 1-4, qui aurait pu asséner un sacré coup au moral des Anversois avant le changement de côté. Malheureusement, on a eu quelques minutes de passage à vide pendant lesquelles Hoboken a recollé. Davantage d’ailleurs sur des exploits individuels que des phases véritablement construites. On a su revenir,mais à nouveau, on a pris deux buts en autant de minutes. Bruno Barboza a alors achevé le match dans la cage. Finalement, on échoue d’un but sans avoir grand-chose à se reprocher. »
A savait les deux équipes très proches avant d’entamer cette finale et cela se confirme. On doit de nouveau s’attendre ce vendredi à ce que la rencontre se joue sur des petits détails. « La fraîcheur du moment pourrait être déterminante. Les joueurs savent ce qu’ils ont à faire pour rester dans la danse. Personne n’ose imager que tout sera fini vendredi soir. Reste à le prouver sur le terrain. »
Nicolas TOUSSAINT