Les gars du Barça Picardie Bruxelles sont passés tout près de l’exploit en manche aller des playoffs de D1. Ils ne se sont inclinés que 1-2 dans leur salle contre l’ogre et ses Brésiliens du Relemko Koersel. « Honnêtement, le score de reflète pas la physionomie de la partie », estime le capitaine bruxellois, Yassin Laaraj. « Nous avons galvaudé énormément. Via Adil Laarissi, nous sommes revenu à 1-2 à sept minutes du terme pour pousser ensuite nos invités dans leurs derniers retranchements. Pour preuve, alors qu’il restait encore trois minutes, les Limbourgeois ne cessaient d’invectiver l’arbitre à mettre fin à la partie. »Il faudra sortir le grand jeu ce vendredi 24 mai dans les installations du double champion en titre afin d’avoir le droit de disputer une troisième manche qui aurait lieu le lundi 27 mai. « Devant leur public, les Limbourgeois qui viennent de prendre l’ascendant psychologiquement seront difficiles à faire vaciller. Mais on mettra à nouveau le paquet, n’ayant de toute façon plus rien à perdre et sachant que notre saison est amplement réussie. »
LA DER’ DE LAARAJ POUR LE BARÇA?
Il s’agira peut-être pour notre interlocuteur de sa dernière prestation sous les couleurs du Barça. « Je rejoindrai la saison prochaine CKB Puurs. Je connais le coach, Luc Nys, qui est aussi le «T2» de l’équipe nationale belge. Ce choix me permettra à 24 ans d’encore progresser. J’ai déjà fêté une première cape en marquant deux fois contre la France et j’espère au contact du club anversois continuer à être international. »
Yassin Laaraj qui, pour rappel, s’est classé second au palmarès du dernier Soulier d’Or a eu l’occasion après cette manche aller de la finale de parler de sa prochaine destination avec le joueur-coach de Koersel, Luiz Aranha. « Il m’a dit que j’avais fait un très bon choix et que j’y apprendrai notamment à mieux gérer les incursions dans les espaces. Le club souhaite enfin disputer les playsoffs. Ce qu’il recherche depuis huit ans. Ce n’est toutefois pas sans peine que je quitterai la Barça, où j’aurai vécu deux saisons magnifiques. Je sais que mes équipiers sont tristes et j’aurais aimé leur offrir la timbale avec ce titre en guise de départ. Rien n’est perdu, même si notre mission s’annonce extrêmement ardue. »
Effectivement, Relemko Koersel n’a été surpris qu’une fois dans sa salle cette saison. C’était le 7 septembre 2012 contre MFC Dolhain-Verviers (3-5). Et comme les Bruxellois devront l’emporter deux fois consécutivement au «Curticella» pour soulever le trophée, difficile d’être vraiment optimiste.
Nicolas TOUSSAINT