Bosphore Verviers a longtemps lutté pour l’attribution des lauriers la saison dernière en Nationale 3D, mais finalement c’est Dolphins La Calamine et Celtic Visé qui ont obtenu les sésames pour rejoindre la Division 2. Débarrassés de ces formations, doit-on faire des Verviétois, classés troisièmes en 2012/2013, les favoris de ce championnat?« On veut en tout cas confirmer et continuer à jouer le top », déclare le C.Q. du club, Kerim Ayvazoglu. « Notre défunte saison est entièrement réussie puisque nous débarquions de 1re provinciale avec, en prime, la victoire en coupe de la province. Nous avons su nous adapter sans aucun problème. On le doit certainement au fait que l’on joue ensemble depuis que nous sommes gamins. On se trouve les yeux fermés et c’est toujours un plaisir que de jouer avec mes frères. »
L’entre-saison a été très calme du côté du Bosphore. « Un seul joueur nous a quittés: Moussa Diallo. Il a décidé de rejoindre les champions provinciaux d’Europa 2000 Andrimont. C’était notre buteur (NDLR: 38 buts en 2012/2013) et forcément, il va nous manquer. »
Mais notre interlocuteur, qui annonce un possible renfort de dernière minute, pense que son frère Kamil pourrait prendre le relais. « Il n’a quasiment pas joué la saison dernière, victime d’un souci au niveau du ménisque. Il est désormais retapé. Il devra forcément, au départ retrouver ses sensations, mais je sais de quoi il est capable. J’ai confiance en lui. »
«PEUR DE PERSONNE»
Les frères Ayvazoglu seront toujours coachés par leur paternel, Kenan. « On ne change pas un staff qui gagne. Cette saison sera celle de la confirmation. Comme de coutume, on compte engranger un maximum de points dans notre salle du hall omnisports de Verviers, où bon nombre d’équipes sont venues se casser les dents. »
Vitoria Liège sera le premier adversaire des Verviétois le vendredi 6 septembre. « Cela devrait être logiquement notre première véritable sortie. En effet, comme pas mal de joueurs seront encore en vacances en cette fin du mois d’août, nous ne comptons pas spécialement chercher des adversaires pour organiser l’un ou l’autre match amical. Mais cela ne m’inquiète pas. Nous nous connaissons tellement… »
Kerim Ayvazoglu ne redoute en tout cas aucun adversaire. « Tout en respectant chacune des équipes adverses de la série, nous n’avons peur de personne. On regardera dans notre propre assiette sans jamais vouloir s’adapter au jeu de l’équipe qui se présentera face à nous. »
Nicolas TOUSSAINT