Pour la première fois cette saison, ARB Hamme a réussi a prendre le dessus sur Selaklean Thulin en demi-finale aller des playoffs à l’A.B.F.S. Toutefois, les Thulinois ne se sont inclinés que par un petit but d’écart (4-3). Ils conservent ainsi toutes leurs chances de disputer une seconde finale consécutive. «Ce scénario était quasi prévisible», déclare le second portier thulinois, Stefano De Carolis, qui vit ses derniers moments au club pour relever ensuite un autre défi. «Les Flandriens avaient, avant ce match, concédé pas moins de quatre défaites face à nous: deux en championnat et autant en demi-finale de la Coupe de Belgique. On s’attendait donc à ce qu’ils s’alignent avec la haine. Lors de la théorie en début de semaine, notre coach Ablak Ouafik nous l’avait bien rappelé. Le principal était donc d’éviter un trop gros écart avant le match retour. Le choses se sont exactement produites comme nous l’avions imaginé. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir dominé les échanges. Nous nous sommes rapidement retrouvés en difficulté. A 0-1 au quart d’heure, nous avions déjà été pénalisés de cinq fautes, généreusement accordées par le duo arbitral. Hamme, via Fares en a profité pour renverser la vapeur sur deux penaltys aux neuf mètres.»
Il n’y a, toutefois, jamais eu plus d’un but d’écart entre les deux équipes. «Nous avons même fait 2-3, mais Hamme a égalisé et l’a emporté à quelques minutes du terme. Cela ne reflète pas vraiment la physionomie de la partie, tant nous nous sommes créés des occasions. Mais tantôt Sergeant, tantôt un pied adverse ou encore le cadre nous ont empêchés d’être au final devant.»
«LA CLE? LE REPONDANT PHYSIQUE»
Au bout du compte, notre interlocuteur estime que ce résultat arrange plutôt son équipe. «Nous n’avons pas à devoir gérer. On sait que l’on doit marquer, mais un but pourrait encore être suffisant. La clé de ce match retour (NDLR: fixé ce vendredi au complexe Thulin, coup d’envoi à 21h30)? Peut-être le répondant physique. Pendant que nous faisions tourner notre effectif jusqu’au coup de sifflet final, nos adversaires ont quasi misé en seconde période sur les mêmes joueurs. Le manque de fraîcheur pourrait dès lors de faire ressentir. D’autant qu’il n’y a que 48 heures de récupération entre les deux matchs. En tout cas, nous avons prouvé que physiquement, nous étions bien au top.»
Thulin misera de nouveau sur la ferveur de ses supporters pour forcer la décision dans sa salle. «Participer à une dernière finale avant de m’en aller, ce serait le rêve. On n’oublie pas non plus la finale de la Coupe d Belgique.»
Pour ce match retour, Thulin devrait aligner le même effectif que mercredi, toujours orphelin d’Orazio Valenti, qui soigne une blessure au pied.
Nicolas TOUSSAINT