La rencontre entre Mini Excel Wavre-Limal (N2A) et DBM Fléron (N2B) n’a pu aller à son terme dans le cadre du troisième tour de la coupe de Belgique. L’arbitre, L. Duret, a dû mettre fin au débat à quelques secondes du terme, alors que les Bruxellois étaient en voie d’assurer la qualification (5-3). « Nous étions menés 3-1 au terme de vingt mauvaises premières minutes des nôtres », explique le C.Q. de Fléron, Alain Bartel. « Puis, on s’est soudainement réveillé pour recoller au score. C’est alors que l’arbitrage est devenu catastrophique. Alors que nous prenions l’ascendant, le référé a commencé à siffler tout et n’importe quoi. A 3-3, mon gardien relance vers mon avant, qui se présente pour marquer. C’est sans compter un coup de sifflet de l’arbitre, qui sanctionne une faute au préalable sur mon portier. Il a ensuite oublié de nous accorder un penalty flagrant pour faute de main. Forcément, les rouspétances ont commencé à pleuvoir. Il a sorti trois rouges à Polat, Bogos et Selçuk, dont deux étaient sur le banc. Le pire, c’est que l’arbitre a repris la partie quelques secondes, avant enfin d’ôter deux joueurs du terrain. Sur les cinquante minutes, il n’a sifflé que deux fautes en notre faveur. Cela veut tout dire. Il aurait dû exclure un adversaire pour un pied en avant, qui n’a écopé étrangement que de la jaune. »
Notre interlocuteur ne comprend pas ce qu’il qualifie d’acharnement de L. Duret à l’égard de ses troupes. « Ce n’est pas la première fois qu’il agit de la sorte avec nous. Pourtant, en dix ans d’existence, notre club n’avait jusque-là hérité que d’une carte rouge. Cette saison, notre casier ne renseignait encore qu’une jaune, adressée à Eric Melin. Et en un match, notre réputation d’équipe sans problème a été bafouée. Mais cela ne nous surprend pas plus que cela. A notre arrivée, nous avons présenté nos vœux au référé, qui n’a même pas pris la peine de nous répondre. »
Alain Bartel ne compte pas en rester là. « J’ai posé réclamation. Car en plus de son cinéma, L. Duret n’a pas voulu changer le ballon durant le premier quart d’heure. Il était pourtant dégonflé.
Le match a commencé avec du retard et cela n’a même pas été indiqué sur la feuille de match. Il y avait un visionneur. J’espère que celui-ci aura le courage de dire la vérité devant la Commission Sportive Nationale. En attendant, nous avons entrepris les démarches pour ne plus bénéficier de ses services. »
Bref, les Fléronnais n’oublieront pas de sitôt cette soirée. « Pour couronner le tout, nous n’avons pu bénéficier d’eau chaude pour prendre notre douche, vu la panne de chauffage que nos hôtes n’avaient même pas pris la peine de nous en avertir. On a donc repris nos véhicules encore en sueur. »
Pour demeurer équitable, nous vous ferons part prochainement de la version du Mini Excel Wavre-Limal.
Nicolas TOUSSAINT