Le Sporting Soignies qui s’investit fortement dans la formation des jeunes, c’est plus d’une centaine d’affiliés, quatre équipes seniors -dont une en vétérans-, mais aussi une formation de filles. Ces dernières ont pris part à leur première compétition en 2019-2020. A leur tête, on retrouve le coach, Quentin Bourgeix et aussi Michaël Denamur, fils du regretté fondateur du club, Max Denamur. «On a lancé l’équipe à la demande de joueuses qui évoluaient dans la région au football», explique Max Denamur qui remplit le rôle de délégué. «Les filles ont ramené leurs connaissances intéressées par le projet et on a pu ainsi débuter l’avenrure la saison dernière.»
Pour une première, le Sporting Soignies version féminine ne s’en était pas trop mal sorti. Ses joueuses ont fini au 6e rang. Et avec encore six matchs à disputer au moment de l’arrêt du championnat, le podium qui n’était qu’à trois longueurs était encore accessible. «Difficile de savoir ce qui se serait passé si l’on avait été au bout. Toutefois, ce classement reste déjà plus qu’honorable. On espérait confirmer même progresser cette saison.»
Cela, malgré la perte d’une joueuse. «On a conservé environ 80% du noyau de la saison passée, mais Natacha De Groot n’est plus là. Elle est partie rejoindre, en raison d’un déménagement vers Charleroi, le nouveau club ambitieux de Legrand Futsal Aiseau-Jemeppe.»
UN POINT PAR MATCH
Le «Sporting» était l’équipe qui avait, avec ARG Junior La Louvière, disputé le plus de matchs au moment de l’annonce du confinement. «Nous sommes allés nous imposer d’entrée chez les novices de Kaiser Beaumont. On a subi notre première défaite ensuite au Red Star La Louvière, avant de remporter la mise contre Sainte-Odile Jeunes Dour. Nous n’avons, à nouveau, pas pu enchaîner un 2e succès de rang, puisque nous restons sur un revers à ARG Junior La Louvière. Ce qui nous faisait un bilan de quatre points sur huit. On avançait ainsi, à l’image de la saison dernière, au rythme d’un point par match.»
Pour notre interlocuteur, le champion était déjà connu. «Je ne vois pas qui aurait pu empêcher Madry Charleroi et son armada de rafler la timbale. Comme il n’y qu’une seule division avec huit équipes, il peut y avoir de grosses différences entre certaines formations. Désormais fixés sur notre sort vu l’arrêt définitif de la compétition, il ne nous reste plus qu’à attendre sagement 2021-2022. On essaiera de viser le top 5 avec Quentin Bourgeix qui sera toujours présent pour diriger.»
NICOLAS TOUSSAINT