D’abord sous la dénomination de Fact Futsal Limal, puis de FSG Wavre et désormais de Babytyre Bruxelles, l’équipe féminine gérée par Malika De Hemptinne est toujours restée fidèle au matricule 5091 dans le championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «Notre équipe féminine s’est constituée en 2017», rappelle Malika De Hemptinne. «A l’époque, la majorité des joueuses évoluaient au football à Grez-Doiceau, qui a arrêté sa section. Pour demeurer ensemble, nous avons alors eu l’idée de poursuivre en salle. Mes enfants jouaient à Fact Futsal Limal. On s’est logiquement dirigé vers ce cercle pour proposer aux dirigeants notre projet. Ils ont accepté.»
Après deux premières campagnes avec Patrice Strammer comme C.Q. qui s’est retiré, l’équipe a quand même décidé de poursuivre sous la nouvelle structure en place. «La matricule a été repris et géré par d’autres, dont notamment Kevin Klock. On aurait pu alors prendre notre indépendance et créer notre propre structure. Mais dès lors, on devait repartir en P2. On n’y tenait pas. Nous avons donc collaboré en portant le nom de FSG Wavre. Et désormais, c’est l’appellation de Babytyre Bruxelles qui est d’actualité.»
Depuis les débuts, l’équipe n’a cessé de progresser. «Il y a toutefois eu pas mal de changements. Nous ne sommes plus que trois du tout premier groupe formé. Peu à peu, des connaissances ont pris le relais. Lors de la première saison, comme il n’y avait encore qu’une série, on a directement évolué en P1. On s’y est maintenu la campagne suivante. Nous avons même terminé à une honorable cinquième place lors du défunt exercice, alors que nous étions encore en lutte avec la JS Lincent, venu de la province de Liège, pour le top 4.»
OBJECTIF ATTEINT AVEC 24 BUTS PLANTÉS
La campagne 2020-2021 s’est enchaînée et seulement deux rencontres ont, pour l’instant, pu être disputées. «On a débuté par un revers logique contre Sporting Jette (2-9) qui a terminé en tête la saison passée.»
Les Bruxelloises ont ensuite cartonné contre Futsal Bruxelles. «Futsal Bruxelles dispute sa première saison et a directement été propulsé en P1. On s’est mis comme objectif de faire mieux que Red Boys & Girls Bruxelles qui s’était imposé chez cette formation 0-19. On a atteint notre cible. Nous l’avons emporté 24-0.»
Depuis, l’équipe est à l’arrêt. «Je n’ai même pas encore eu l’occasion de défendre la cage, vu que j’étais jusqu’ici blessée. On n’a pas d’objectif bien défini. Si ce n’est de ne pas descendre en P2. On n’a pas d’entraînement comme les filles d’Uccle par exemple. Mais vu la qualité du noyau, je suis optimiste. Le seul souci, ce sont les présences. Il y a treize filles inscrites. On joue néanmoins le plus souvent à cinq ou six.»
NICOLAS TOUSSAINT