On termine notre série consacrée aux déplacements qu’auront à effectuer les clubs francophones cette saison à l’A.B.F.S. par la Division 1 et ce sont logiquement et sans surprise les quatre clubs bruxellois, vu leur position géographique, qui seront les plus gâtés.
1. Anneessens 25 Bruxelles (Palais du Midi – Bruxelles) 1284 km: 98 km aller-retour de moyenne
Le plus court: 7 aller à Picardie Bruxelles
Le plus long: 77 aller à Deaplus Hasselt2. Picardie Bruxelles (Evere) 1342 km: 103 km aller-retour de moyenne
Le plus court: 8 aller à Futsal Jette et à Gijonesa Anderlecht
Le plus long: 93 à Selaklean Thulin
3. Futsal Jette (Vilvorde) 1346 km: 112 km aller-retour de moyenne (12 déplacements)
Le plus court: 0 à Gijonesa Anderlecht
Le plus long: 95 aller à Ergo Flémalle
3. Gijonesa Anderlecht (Vilvorde) 1346 km: 112 km aller-retour de moyenne (12 déplacements)
Le plus court: 0 à Futsal Jette
Le plus long: 95 aller à Ergo Flémalle
5. Cosmos La Hestre (La Hestre) 1816 km: 139 km aller-retour de moyenne
Le plus court: 23 aller à Piazza Gilly
Le plus long: 123 aller à Deaplus Hasselt
6. Piazza Gilly (Marcinelle) 1970 km: 151 km aller-retour de moyenne
Le plus court: 23 aller au Cosmos La Hestre
Le plus long: 107 aller au GS Hoboken
7. Flamengo Mons (Frameries) 2134 km: 164 km aller-retour de moyenne
Le plus court: 15 aller à Selaklean Thulin
Le plus long: 147 aller à Deaplus Hasselt
8. AC Menuiserie Waremme (Waremme) 2178 km: 167 km aller-retour de moyenne
Le plus court: 21 aller à Ergo Flémalle
Le plus long: 131 aller à Selaklean Thulin
9. Ergo Flémalle (Flémalle) 2360 km: 181 km aller-retour de moyenne
Le plus court: 21 aller à AC Menuiserie Waremme
Le plus long: 134 aller à Selaklean Thulin
10. Selaklean Thulin (Thulin) 2420 km: 186 km aller-retour de moyenne
Le plus court: 15 aller à Flamengo Mons
Le plus long: 153 km aller à Deaplus Hasselt
Entre parenthèse: les localités des salles repères de départ et d’arrivée.
Commentaire
Même avec seulement douze déplacements au lieu de treize puisque, cette saison, la Gijonesa Anderlchet occupera la salle de l’Eurovolleycenter de Vilvorde, qui héberge aussi Futsal Jette, ces deux clubs sont devancés par un troisième bruxellois, en tête de notre classement des équipes francophones qui auront le moins de kilomètres à parcourir sur la saison en championnat. Il s’agit des promus d’Anneessens 25 Bruxelles. La bande à la famille Rezki, qui a démangé de la vétuste salle Vander Putten de Bruxelles pour le Palais du Midi, n’aura même pas un déplacement aller qui dépassera les cent kilomètres. « C’est une excellente nouvelle », se réjouit le secrétaire et joueur Moustapha Rezki. « Cette saison, nous n’avions plus à prier pour que l’Union Arlon ne tombe pas dans notre série (rires). Il est clair que nous sommes ravis avec trois derbys face à Picardie Bruxelles, Futsal Jette et la Gijonesa Anderlecht. Même les déplacements en Flandre, comme à Puurs par exemple, sont plus qu’abordables, alors qu’on militera quand même en D1. Nous continuerons donc à faire du covoiturage entre joueurs. Nous avons toutefois demandé à la Ville de Bruxelles de pouvoir bénéficier d’un car pour les matchs de Coupe de Belgique où les plus longs trajets, comme au Selaklean Thulin. C’est en négociations. »
Les vice-champions de Belgique du Selaklean Thulin auront quasi le double de kilomètres à parcourir par rapport aux joueurs d’Anneessens 25 Bruxelles. « C’est vrai que hormis à Flamengo Mons et dans une moindre mesure au Cosmos La Hestre, il faudra faire du chemin », déclare le portier thulinois Stefano De Carolis. « Nous sommes habitués. Et puis, au sommet de la hiérarchie de la discipline, c’est quand même dans la logique des choses. »
Malgré quatre déplacements à Waremme, Flémalle, Hoboken et Kuringen (DP Hasselt) qui nécessiteront chacun entre 220 et 300 km aller-retour à parcourir, les joueurs prendront la route en voiture. « Mais depuis que je suis arrivé au club voici trois ans, le président, Abdelhak Ouafik, a toujours interdit aux joueurs de se mettre derrière le volant. Ceux-ci prennent place dans les véhicules des membres du staff ou du président lui-même. C’est une superbe attention. Cela évite aux joueurs de connaître d’éventuelles situations de stress, comme les embarras de circulation. Nous pouvons ainsi, pendant le trajet, nous concentrer sur le match et non sur ce qui défile devant nous. Pour le trajet du retour, c’est aussi plus prudent. Après avoir tout donné durant une heure de jeu, on n’a plus autant de lucidité sur les routes durant la nuit. »
Nicolas TOUSSAINT