Il n’y aura plus qu’une seule formation de provinciales en 1/16 de finale de la Coupe de Belgique (ABFS). Il s’agit de la formation de P2 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale d’APS Oasis Bruxelles qui a sorti vendredi une autre équipe de P2 d’Egema Boisfort (1-3), également leader de sa série. «C’était un rendez-vous un peu particulier», avoue le C.Q. du club, Khalil Bannoudi. «En tant que club de provinciales, nous sommes parvenus à nous hisser à trois reprises en finale de l’épreuve. Nous avons échoué deux fois en 2002 et 2005, respectivement face à la D2 d’Erhan Verviers et la D1 de GS Hoboken. Par contre, nous avons soulevé le trophée lors de notre succès en 2004 contre Penarol Volvo. Cela reste une sacrée performance.»Contre Boisfort, la différence s’est faite après le repos. «Nous avons rapidement ouvert le score et nos adversaires sont revenus en fin de première période. La reprise nous a souri. Le score est directement passé à 1-3. Nous avons alors fermé boutique, avec la qualification comme récompense.»
L’équipe, qui avait déjà éliminé aux tours suivants Mini 83 Octa + Molenbeek (N3C) par forfait mais aussi le FC Saint-Vaast, lanternier de N3C (5-10), poursuivra l’aventure le 6 janvier 20017 par un déplacement à l’Inter Huy, qui lutte pour le titre en Nationale 2B. «Forcément, nous ne partirons pas favoris, mais pas battus d’avance non plus. Ce sera une fête pour nos jeunes, qui ont les qualités de leurs défauts et inversement. Certains n’ont pas encore 18 ans et évidemment, cela manque parfois de bouteille. On s’en est encore rendu compte face à Boisfort, où il n’a pas été facile de gérer le paramètre des cartes bleus. Nous sommes parfois trop naïfs. On se doute que les Hutois adopterons une technique pour nous mettre en difficulté. Mais j’y crois. Nous n’aurons strictement rien à perdre.»
LEADER EN PROVINCIALE 2
Tout se passe parfaitement en championnat. L’équipe qui n’a concédé qu’un nul trône en tête de sa série en P2C avec un bilan de 21 points sur 22. «Si nous sommes redescendus fin de saison passée dans l’antichambre de notre province, c’est parce que nous l’avons un peu cherché. La P1 au Brabant Wallon est assez particulière. On y rencontre notamment des ex-joueurs de nationale et même de D1 qui viennent juste pour se dégourdir les jambes. On préférait donc revenir à un niveau qui nous convenait davantage et au sein duquel on se retrouvait. Il est même meilleur pour l’écolage de nos jeunes.»
Mais à force de tout gagner, c’est une nouvelle promotion qui finira par se présenter. «On verra à ce moment, quitte à nous freiner pour éviter de remonter.»
Nicolas TOUSSAINT