Depuis quelques années déjà, le niveau de la sélection des espoirs luxembourgeois s’est considérablement amélioré. Lors de la première journée du championnat francophone qui s’est tenue à Anderlues, elle a obtenu trois points lors de ses quatre rencontres et n’est pas passée loin d’un meilleur bilan encore. «Franchement, lorsque l’on reçoit les félicitations du coach du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale, région riche en clubs et en joueurs quantitativement à l’inverse de notre province, cela veut tout dire», déclare le coach luxembourgeois Michaël Binda. «Nous n’avons pas à rougir de notre prestation d’ensemble. On a juste été un peu trop naïf contre Liège où le nul n’aurait pas été un scandale. Je n’ai malheureusement pas de roublards vu la moyenne d’âge très basse de ma sélection. Sinon, nous aurions obtenu peut-être une ou deux unités supplémentaires. On regrettera aussi quelques décisions arbitrales qui nous ont lésés plus d’une fois. Cela peut arriver dans un match. C’est humain. Mais lorsque cela se produit quatre ou cinq fois en deux matchs, cela devient beaucoup. On devait gagner 5-4 contre Namur. Malheureusement, l’arbitre nous prive d’un but en ayant reconnu avoir sifflé trop vite.»
VISER LA TROISIEME PLACE AVANT MIEUX
Michaël Binda retient surtout le collectif formé par son groupe. «Avant, j’avais des gars comme Martinet ou Muric qui étaient un peu au-dessus du lot. Cette fois, tout le monde a mis sa pierre à l’édifice à des moments différents. Migeaux et Mezouari ont, par exemple, beaucoup apporté lors des deux premiers matchs. Puis, Mangin et Muller ont pris le relais, alors que Pitisci s’est lâché et s’est montré percutant dans le dernier match remporté contre le Hainaut avec un triplé. Les consignes ont été bien respectées dans l’ensemble.»
Du coup, on attend pas mal pour la suite. «Je pense que la troisième place est la nôtre. On va tout faire pour espérer un podium final et cela en privilégiant avant toute chose l’amusement et l’apprentissage. Dans deux ans, par contre, vu que mon groupe aura pris de la bouteille, on essaiera de faire encore mieux.»
NICOLAS TOUSSAINT