Pas mal de changements à noter au sein de la sélection liégeoise qui se rendait ce samedi 22 novembre à Tontelange en province de Luxembourg pour la première journée du championnat francophone espoirs. Plus de trace dans l’encadrement de Chantal Frédérix et du fidèle délégué Julien Milissen, sans compter la non-reconduction du coach Jean-Luc Demortier. Pour remplacer ce dernier, Lionel Lousberg effectuait son grand retour sur le banc. «J’avais collaboré avec Vincent Creppe il y quasi dix ans et nous avions soulevé trois fois le trophée pour devenir aussi champion de Belgique», se souvient Lionel Lousberg. «J’étais encore coach en P1 la saison dernière à HDKP Team Herve pour m’occuper cette saison de Reds Pep Melen en P2. La LFFS-Liège m’a sondé pour reprendre la suite et j’ai accepté avec joie.»
Notre interlocuteur est donc parti d’une feuille blanche. «Il a fallu organiser des entraînements pour établir une nouvelle sélection. On est ainsi un peu parti dans l’inconnu. On a fini la journée avec quatre unités en étant les seuls à prendre un point aux favoris du Brabant Wallon/Bruxelles. Pourtant, dans l’ensemble, on aurait pu faire mieux sur le plan mathématique. Le souci aura été le manque de réalisme. On s’est, par exemple, créé autant d’occasions que le Luxembourg sans pouvoir en mettre une seule au fond. On a aussi dû faire face à la blessure de notre 2e gardien, Rebuffati, qui avec pris le relais d’Andrien, qui devait partir à l’issue du 2e match. Il a fait une rechute, blessé au niveau de l’épaule, et c’est Vanoost, qui dépanne parfois à ce poste en club, qui a achevé le tournoi.»
RESTER VIGILANT
Liège devra donc se montrer plus efficace lors de la 2e journée le 22 février à Emines en province de Namur. «Pour garder une chance, il faudra vaincre les Bruxellois et demeurer vigilant vis-à-vis des trois autres sélections puisqu’on se tient en deux points. Je suis, par contre, entièrement satisfait du comportement d’ensemble. On s’était fixé rendez-vous à 8h du matin pour effectuer ce déplacement en province luxembourgeoise. Personne n’a manqué à l’appel.»
NICOLAS TOUSSAINT