Changement de coach à Namur pour la troisième et dernière journée du championnat francophone espoirs réservé aux sélections provinciales qui s’est déroulée ce dernier samedi à Soumagne. En effet, Quentin Sauvage ne figurait pas sur le petit banc, remplacé par le président provincial en personne, Pascal Degée, ayant notamment déjà rempli ce poste à l’Inter Namêche. «Quentin avait un mariage et Jean-Pierre Delforge, qui gère la sélection, m’a demandé d’accompagner les joueurs», explique Pascal Degée. «Mais entre voir ceux-ci avec mon simple œil de spectateur comme cela avait été le cas à Tenneville lors de la deuxième journée et les diriger réellement, ce n’est pas du tout pareil. Toutefois, je n’ai pas perdu mon samedi.»
Et ce, alors que la sélection namuroise, déjà dernière et hors du coup à l’aube de cette journée en terre liégeoise, n’a récolté le moindre point. «Le bilan comptable n’est effectivement pas fameux mais j’ai aussi vu de belles choses en tentant de donner quelques conseils à un groupe que, forcément, je ne connaissais que dans les grandes lignes. On a, par exemple, subi la 1re période contre le Luxembourg avant de le faire souffrir plusieurs fois après le repos. Malheureusement, on a perdu rapidement notre gardien qui s’est fait exclure contre le Hainaut et forcément, cela nous a handicapés. Puis, il y a eu ce match contre Liège où là, le score parle de lui-même (9-1). Enfin, le Branbant Wallon/Bruxelles-Capitale était forcément supérieur techniquement, mais ce n’était pas une raison pour se moquer de nos joueurs. Je pense qu’on a toutefois vu qu’il y avait une base de travail.
Le souci dans notre province, c’est que si l’on arrive à se motiver avant un match, on passe à la suite en cas de revers en trouvant cela normal. Il n’y a selon moi pas assez de révolte et pas suffisamment d’esprit de «tueur». A côté de cela, l’ambiance a été excellente et tous ont donné leur aval pour poursuivre le travail déjà accompli.»
Il y a en tout cas du boulot pour qu’à nouveau les Namurois puissent un jour rivaliser avec l’opposition et espérer rééditer l’exploit de 2006, année du seul titre figurant à leur palmarès.
NICOLAS TOUSSAINT