En l’absence de Numa Marlière, c’est son adjoint David Michiels qui s’est chargé d’emmener la sélection des espoirs du Hainaut à Tenneville pour la deuxième journée du championnat francophone 2022/2023. Avec un effectif minimal composé de sept éléments, on a directement compris que la journée serait longue: «Nous avions pourtant une quinzaine de joueurs sur notre listing», constate David Michiels. «Nous en avons perdu deux avec la veille: Lyes Mahdi, qui s’est blessé avec son club, alors qu’Ugo Squittieri a dû s’en aller pour Monaco. Et à côté de cela, vous avez surtout des gens pas vraiment concernés ou qui le seraient s’ils étaient… rémunérés. Il n’y a visiblement plus trop de fierté pour nos jeunes à représenter notre province. Les excuses sont nombreuses comme le fait de trouver qu’une journée entière à consacrer à ces rencontres, c’est de trop. Numa et moi devons donc composer avec cette mentalité .»
Pourtant, ceux qui étaient présents, malgré la seule victoire fêtée contre Namur, n’ont pas démérité. «Chapeau à tout ceux qui se sont donnés jusqu’à la fin alors que nous avons même fini sans banc suite à la blessure rapide de Devon Denis et à la jaune reçue par Alex Dubois lors du dernier match face au Luxembourg. Un leader que sommes malgré tout parvenus à mettre en difficulté. Contre Liège, nous avons, par contre, été pris à froid (0-4 au repos) avant de remporter la 2e mi-temps (1-4). Ce fut un peu le scénario inverse face au Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale à qui nous avons offert le break avant de bien terminer. Puis, il y a eu ce succès contre Namur (3-2) où, menés 1-2 au repos, nous avons trouvé l’énergie pour inverser la tendance avec un doublé de Hugo Baudson, qui, à même pas 18 ans, sans grande expérience en salle, a effectué un bon baptême du feu.»
EVITER LA DERNIERE PLACE
Il ne reste plus qu’à éviter à Soumagne le 29 avril la dernière place que les Hennuyers ont délaissé, pour un point, aux Namurois. «En récupérant déjà les deux absents, je pense que l’on pourra aussi jouer un rôle d’arbitre dans la course au titre.»
NICOLAS TOUSSAINT