Quelques jours après leur sa montée fêtée en D1 de l’A.B.F.S. avec son équipe fanion, le club de Sainte-Odile Jeunes Dour disputait trois finales francophones ce dernier week-end: en diablotins, préminimes et scolaires. Si ces deux dernières catégories ont dû se contenter de la 3e marche du podium, les plus petits ont décroché les lauriers à Arlon, alors qu’à la base, c’étaient leurs homologues du Cosmos La Hestre qui devaient représenter la province du Hainaut. «La Hestre nous avait battus en playoffs, mais l’équipe avait aligné un joueur qui n’était pas en règle», explique le président de Sainte-Odile, Patrick Poli, qui met fortement l’accent sur la formation dans son club. «Pour jouer ces playoffs, il fallait avoir au moins disputer 50% des matchs de championnat. Hors, ce joueur en était loin. Du coup, on a pris la place du Cosmos.»
A Arlon, les Montois ont remporté tous leurs matchs, à l’exceptions de celui face à Synergy Bruxelles. «Comme c’était 2-2 au terme du temps réglementaire, on a dû procéder aux tir au but. En effet, en cas de même nombre de points et de victoire entre deux équipes, ce sont les bottés qui servaient de juge de paix de fin de journée. Ce qui a dû être le cas. Les Bruxellois étaient visiblement déçus, car leur goal-average était meilleur que le nôtre. Mais celui-ci ne figurait pas comme critère de départage.»
Dans la cage, on retrouvait le neveu de Manu Maiolino, coach avec Patrick Poli de la formation de D2 promue en D1, dont la carrière internationale est toujours dans les mémoires. «Il tient de son oncle, ça c’est certain (rires). Il a été déterminant dans l’épreuve des tirs au but. Mais tous ont été formidables. J’avais quand même plusieurs éléments de 2011, dont un de 2012. Je retiens cette réaction contre l’Union Arlon. Alors que nous étions menés 1-2 à six ou sept minutes de la fin et que les Luxembourgeois étaient supportés par tout le clan de Synergy Bruxelles, mes petits joueurs ont réussi à renverser la vapeur pour l’emporter 3-2. Ils peuvent être fiers d’eux. Ils ont été la chercher cette victoire, avec les tripes, comme les grands. C’est dire si le potentiel moral est énorme.»
UN ULTIME EFFORT POUR DEVENIR CHAMPION NATIONAL
Les diablotins de Sainte-Odile Dour ne sont pas encore au repos. En effet, ce samedi 25 mai à l’EuroVolleyCenter de Vilvorde, il représenteront la L.F.F.S. en finale nationale. Pour à nouveau soulever la plus grande des coupes, ils devront venir à bout des Flandriens Orientaux de Futsal Besiktas Gand. La partie se disputera en deux fois vingt minutes et débutera à 16h30.
«On compte bien aller jusqu’au bout. Nos joueurs de D2 leur ont montré la voie à suivre…»
NICOLAS TOUSSAINT