Pour l’AS Etterbeek, ce sera sa seconde participation à la Coupe de Belgique. Une compétition qui ne rappelle que de bons souvenirs à son responsable. « Il y a quatre ou cinq ans si ma mémoire est bonne, nous avons déjà eu l’honneur de disputer cette épreuve », déclare Anoir Benthami, également joueur. « Pour une première et alors que nous étions déjà en P1, nous avons réussi l’exploit d’atteindre les quarts de finale. Il faut dire que nous étions encore jeunes à l’époque (rires). Cela reste un des moments les plus forts du club. »Comme également le triomphe lors de la dernière coupe provinciale, remportée contre El Classico Bruxelles à Rebecq. « Il n’y a pas eu vraiment de suspense, puisque nous nous sommes imposés 7-1. Cela a été pour moi une fameuse journée. Quelques heures avant, je soulevais ce même trophée avec les vétérans du club. »
En championnat, par contre, on ne retrouve le club d’Etterbeek qu’au sixième rang de la P1 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. « Et c’est quelque part voulu. Pendant les trois-quarts de la saison, nous étions toujours en course pour le podium. On s’est volontairement freiné dans les derniers matchs. Nous ne voulions pas prendre le risque de rejoindre la Nationale 3. Financièrement, surtout, cela aurait été très difficilement envisageable. »
Cela risque de changer la saison prochaine, avec toujours Zakaria Mokhtar dans le rôle de coach. « D’autant que nous avons réussi à recruter cinq nouveaux joueurs, dont certains ont déjà connu la D3: Billen Bentatou, Mohamed El Boujnani, Hichem Farès, Mohamed Hedpchi et Mohamed Abdelatin. Cela fait dix-neuf ans que je suis dans ce club. Je suis le plus ancien. Je compte, à 37 ans, préparer la relève. »
Avant de songer sérieusement à tout cela, on attend avec impatience ce premier tour de Coupe de Belgique, qui verra l’équipe de notre interlocuteur recevoir le vendredi 5 septembre Futsal Evere, le champion de P1, promu en D3. « Ce seront des retrouvailles. C’est une équipe qui nous a plutôt réussi la saison dernière. Nous l’avons éliminée lors des demi-finales de la coupe provinciale. Si ses joueurs étaient, par contre, venus s’imposer chez nous en championnat alors qu’il nous manquait pas mal d’éléments, dont notre gardien, nous avions été leur rendre la pareille dans leur salle. On mène donc 2-1 au terme de ces trois confrontations. On compte bien conforter notre avance, car nous aurons des ambitions dans cette compétition. Celui du rêve fou de faire aussi bien qu’il y a quatre ou cinq ans, à savoir rejouer un quart de finale et, pourquoi pas cette fois, le remporter… »
Nicolas TOUSSAINT