Promue au terme de la saison dernière, l’Union Sportive Morlanwelz s’est inclinée ce lundi 10 mars avec Ludovic Stalport, Nicolas Breyer, Yasin Karabulut, Francesco Lo Menzo , Daniel Rose, Emre et Hasan Can sur le score de 12-7 à Al Capone Manage en P1 du Hainaut. Sur le banc des Unionistes on retrouvait comme coach Luigi Scichilone. «Je me suis blessé début novembre au match aller contre JC Ecaussinnes», explique ce dernier. «Lors d’un face à face, le gardien adverse est sorti les pieds en avant. Je suis retombé violement sur mon genou. Résultat? Une belle entorse. Les résultats de l’IRM n’étaient pas bons. Le cartilage en a pris un coup. Les ligaments sont abimés. Je devais justement passer une visite cette semaine pour en savoir plus. J’avais bien tenté de revenir contre Avanti Charleroi. Après dix secondes, je devais ressortir. Je suis donc revenu ce lundi après un mois et demi d’absence pour quand même aider l’équipe de la voix.»
Cela fait trois saisons que notre interlocuteur a rejoint l’Union Sportive après la grosse aventure jusqu’en D2 à l’ABFS avec Family La Louvière. «J’ai aussi mon frère Nicolas qui est toujours avec moi mais malheureusement, en raison de ses cours d’entraîneur au football qui tombent le lundi jour de nos rencontres à domicile, il manque terriblement. Roberto Mancuso qui a aussi participé à l’épopée de Family a connu des soucis physique. Or à eux deux, c’était presque 80% de nos réalisations. On éprouve donc plus de difficultés maintenant mais comme nous avions pas mal engrangé auparavant avec plus au moins le groupe de départ, on peut espérer vivre une fin de championnat tranquille. D’autant qu’après une longue suspension, Daniel Rose vient de reprendre ce lundi.»
Morlanwelz pointe au neuvième rang. «Si nous n’avions pas connu toutes ces péripéties, on aurait sans doute pu accrocher le top 5. Nous sommes désormais au repos jusqu’au 27 mars. Cela va peut-être permettre à Roberto de se retaper. Le but est clairement d’essayer de stabiliser le club et force est de constater que cela est bien parti.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Luigi Scichilone)