On a acté pas mal de changement du côté du MFC Spurs Vaux pour sa troisième saison au sein de l’élite liégeoise après une troisième place lors de son premier championnat et une 8e position en 2023-2024. «Nous avions surfé sur la vague de notre titre de P2B pour finir directement sur le podium de la P1 la saison suivante», explique le C.Q. et coach de l’équipe Pierre Ourari. «Nous avions entamé un processus de rajeunissement lors de l’exercice passé. Ce qui avait expliqué ce classement moindre mais qui demeurait toutefois relativement correct. Désormais, le noyau a été modifié à plus au moins 80%. Nous avons eu plusieurs éléments de l’AJS Ougrée qui sont venus nous rejoindre. Je pense ainsi directement à Evrim Nallar. Antonino Rallegri est quant à lui arrivé en janvier, alors que des plus jeunes comme Ayyoub El Khattouti (19 ans) qui avaient terminé la défunte campagne avec nous sont totalement intégrés.»
Et l’entame a été réussie avec un bilan de 12 sur 16. «Ces bons résultats ont masqué un peu des lacunes car on sentait que certains automatismes devaient encore se perfectionner vu ces six ou sept nouveaux venus. Mais comme notre but était de vivre une saison tranquille, on s’est ainsi retrouvé mathématiquement sans pression.»
DECEPTION EN COUPE
Du coup, on note une petite baisse de régime avec seulement un point récolté lors des trois dernier matchs, dont le dernier qui s’est soldé sur un partage (5-5) à cinq avec Marciej Willmann, Jonathan Deblond, Ayyoub El Khattouti, Julien Godard et Ali Tumen à HDKP Team Herve. «Pourtant même sans banc, nous menions encore à deux minutes du terme. Mais c’est surtout l’élimination (3-1) en coupe provinciale fin janvier au MF Aubel, équipe du milieu de classement de la P2A, qui me reste en travers de la gorge. Pas mal d’équipes de la P1 étant passées à la trappe, on pensait qu’il y aurait eu un coup à jouer. Mais nous-mêmes avons été sortis. Dommage.»
Ce vendredi 21 février, les «Spurs» se rendront à Bosna La Calamine pointant sur la 3e marche du podium. «On s’était incliné 2-3 à l’aller et on sait que cela sera compliqué de renouer avec le succès. Mais nous sommes 6e et déjà contents d’être là, même si on essaiera de finir dans le top 5.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Pierre Ourari)